La santé mentale de Donald Trump est une nouvelle fois remise en question après un curieux incident survenu lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie lundi soir. Alors que l’événement avait à peine commencé, l’ancien président a soudainement interrompu son discours pour diffuser sa playlist musicale pendant près de 30 minutes, un comportement jugé pour le moins “étrange” par sa rivale démocrate Kamala Harris.
Une parenthèse musicale déconcertante
Tout a commencé lorsque deux spectateurs ont successivement fait un malaise dans la salle surchauffée, nécessitant l’intervention des secours. Donald Trump en a alors profité pour lancer, sur le ton de la plaisanterie : “Quelqu’un d’autre souhaite tomber dans les pommes ? Levez la main s’il vous plaît !”. Puis, sans crier gare, il a suggéré : “Et si on se faisait un festival de musique ? Arrêtons les questions, écoutons de la musique !”.
C’est ainsi que les morceaux favoris de Donald Trump, dont l’Ave Maria de Pavarotti, ont résonné dans la salle pendant une demi-heure, sous les yeux médusés de l’assistance. L’ancien président est resté debout sur scène, se balançant au rythme de la musique, micro en main. Une scène pour le moins déconcertante en pleine campagne présidentielle.
Kamala Harris s’inquiète de son état mental
Cette parenthèse musicale inattendue n’a pas manqué de faire réagir la candidate démocrate Kamala Harris. “J’espère qu’il va bien”, a-t-elle déclaré mardi, mettant une nouvelle fois en doute la santé mentale de son rival. “Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène”, a renchéri son équipe de campagne en diffusant la vidéo de l’incident.
Donald Trump, 78 ans, serait le plus vieux président américain à prêter serment en cas de victoire le 5 novembre. Face aux interrogations sur son état mental, il a répliqué dans un message nocturne sur son réseau social, affirmant avoir obtenu des résultats “exceptionnels” à deux tests cognitifs distincts. “Je suis en bien meilleure santé que Clinton, Bush, Obama, Biden et, surtout, Kamala”, a-t-il assuré.
Une élection sous haute tension
Cet épisode ne fait que renforcer le climat de tension qui règne dans cette campagne particulièrement clivante. À trois semaines du scrutin, Donald Trump et Kamala Harris restent au coude-à-coude dans les sondages, laissant présager une élection serrée le 5 novembre.
Les deux septuagénaires s’affrontent dans un pays profondément divisé, entre crise sanitaire, mouvements sociaux et incertitudes économiques. Et les attaques personnelles se multiplient à mesure que l’échéance approche, faisant craindre une nouvelle crise post-électorale comme en 2020.
Dans ce contexte tendu, chaque faux pas ou moment d’absence des candidats est immédiatement scruté et interprété. La santé et la capacité à gouverner des deux prétendants à la Maison Blanche, qui battraient tous deux des records de longévité en cas de victoire, sont plus que jamais au cœur des débats dans cette dernière ligne droite.
Entre attaques personnelles et doutes sur leur état de santé, Donald Trump et Kamala Harris se livrent une bataille sans merci dans la dernière ligne droite de cette présidentielle 2024 sous haute tension.
Analyse d’un politologue américain
Les moments les plus insolites de la campagne
Cette séquence musicale décalée n’est pas le premier moment mémorable de cette campagne atypique :
- En mars, Kamala Harris a fait le buzz en dansant sur scène avec des drag queens lors d’une soirée de soutien à la communauté LGBTQ+.
- En juillet, Donald Trump s’est invité à un tournoi de golf professionnel en pleine allocution de campagne, sous les ovations du public.
- Le mois dernier, les deux candidats ont successivement été interrompus par des militants écologistes leur lançant des tartes à la crème au visage lors de meetings.
Autant de péripéties qui font de cette élection une des plus surprenantes et imprévisibles de l’histoire politique américaine récente. Dans une Amérique plus polarisée que jamais, tous les coups semblent permis pour l’emporter le 5 novembre prochain. Et la ligne de démarcation entre personnalités atypiques et comportements jugés inadaptés à la fonction suprême n’a jamais semblé aussi ténue.
Donald Trump, 78 ans, serait le plus vieux président américain à prêter serment en cas de victoire le 5 novembre. Face aux interrogations sur son état mental, il a répliqué dans un message nocturne sur son réseau social, affirmant avoir obtenu des résultats “exceptionnels” à deux tests cognitifs distincts. “Je suis en bien meilleure santé que Clinton, Bush, Obama, Biden et, surtout, Kamala”, a-t-il assuré.
Une élection sous haute tension
Cet épisode ne fait que renforcer le climat de tension qui règne dans cette campagne particulièrement clivante. À trois semaines du scrutin, Donald Trump et Kamala Harris restent au coude-à-coude dans les sondages, laissant présager une élection serrée le 5 novembre.
Les deux septuagénaires s’affrontent dans un pays profondément divisé, entre crise sanitaire, mouvements sociaux et incertitudes économiques. Et les attaques personnelles se multiplient à mesure que l’échéance approche, faisant craindre une nouvelle crise post-électorale comme en 2020.
Dans ce contexte tendu, chaque faux pas ou moment d’absence des candidats est immédiatement scruté et interprété. La santé et la capacité à gouverner des deux prétendants à la Maison Blanche, qui battraient tous deux des records de longévité en cas de victoire, sont plus que jamais au cœur des débats dans cette dernière ligne droite.
Entre attaques personnelles et doutes sur leur état de santé, Donald Trump et Kamala Harris se livrent une bataille sans merci dans la dernière ligne droite de cette présidentielle 2024 sous haute tension.
Analyse d’un politologue américain
Les moments les plus insolites de la campagne
Cette séquence musicale décalée n’est pas le premier moment mémorable de cette campagne atypique :
- En mars, Kamala Harris a fait le buzz en dansant sur scène avec des drag queens lors d’une soirée de soutien à la communauté LGBTQ+.
- En juillet, Donald Trump s’est invité à un tournoi de golf professionnel en pleine allocution de campagne, sous les ovations du public.
- Le mois dernier, les deux candidats ont successivement été interrompus par des militants écologistes leur lançant des tartes à la crème au visage lors de meetings.
Autant de péripéties qui font de cette élection une des plus surprenantes et imprévisibles de l’histoire politique américaine récente. Dans une Amérique plus polarisée que jamais, tous les coups semblent permis pour l’emporter le 5 novembre prochain. Et la ligne de démarcation entre personnalités atypiques et comportements jugés inadaptés à la fonction suprême n’a jamais semblé aussi ténue.
