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La déchristianisation de la France : un constat alarmant

« J'ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine », s'alarme Stéphane Bern. L'animateur de Secrets d'histoire tire la sonnette d'alarme sur la déchristianisation galopante en France et le manque d'attachement des Français à la religion. Un constat qui l'empêche même de dormir la nuit...

C’est un cri d’alarme que lance Stéphane Bern. Dans un entretien accordé à des journaux régionaux, le Monsieur Patrimoine d’Emmanuel Macron dresse un constat sombre : la France se déchristianise à vitesse grand V et les Français se détournent de la religion. Un phénomène qui l’inquiète au plus haut point et l’empêche même de fermer l’œil la nuit.

Un pays en ruine

« J’ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine », lâche sans ambages l’animateur vedette de France Télévisions. Un ressenti qu’il explique par la désaffection croissante des Français pour le fait religieux :

Il y a une déchristianisation de la France. Les Français sont moins attachés à la religion. Ils vont moins dans les églises.

Un phénomène qui n’est pas sans conséquence sur le patrimoine religieux hexagonal. Faute de fidèles et de moyens, de nombreux édifices cultuels – églises, chapelles, couvents… – se retrouvent aujourd’hui à l’abandon, menacés de ruine voire de démolition pure et simple.

Des communes désemparées

Face à cette situation, les maires, en première ligne, se retrouvent bien souvent désarmés. C’est vers Stéphane Bern, chargé d’une mission patrimoine par l’Élysée, qu’ils se tournent en désespoir de cause :

Les gens font appel à l’État, mais l’État ne répond pas. Et donc ils se tournent vers moi. Un dimanche, j’ai passé ma journée à répondre à des courriers du genre : « L’église de mon village s’est effondrée. Qu’est-ce que vous pouvez faire ? »

Des appels à l’aide qui le touchent profondément et le tourmentent :

Je n’arrive parfois pas à dormir. J’ai dû mettre 25 lettres le soir à la Poste.

Le loto du patrimoine, un pansement sur une jambe de bois

Depuis 2018, Stéphane Bern pilote le loto du patrimoine, un dispositif qui permet de récolter des fonds pour sauver des monuments en péril. 280 millions d’euros ont ainsi pu être mobilisés pour aider 950 sites.

Mais pour l’animateur, ce n’est qu’un palliatif qui ne règle pas le fond du problème. D’autant qu’il voit certains de ses interlocuteurs, pourtant bien intentionnés, baisser les bras, à l’image d’une ancienne ministre de la Culture qu’il apprécie pourtant :

J’ai entendu une ancienne ministre, que j’aime beaucoup par ailleurs, dire : « Ah, mais de toute façon, il faut se résoudre. Une église sur sept sera détruite en France ». Eh bien non ! Non, parce que c’est un aveu d’échec et ça pose un vrai problème.

Un appel à la mobilisation générale

Pour Stéphane Bern, il est urgent de se retrousser les manches et de se mobiliser tous azimuts pour enrayer ce qu’il considère comme un véritable « désastre » :

Nous sommes à la veille d’un désastre si nous ne nous mobilisons pas. Les gens sont désespérés. Ils aiment leur village, ils aiment leur patrimoine. Et ils voient que rien n’avance.

Un appel solennel qui résonne comme un électrochoc, à l’heure où le patrimoine religieux français, fierté d’une nation mais aussi mémoire collective pluriséculaire, apparaît plus que jamais fragilisé et menacé.

Si rien n’est fait, avertit l’animateur, c’est un pan entier d’une civilisation qui pourrait irrémédiablement disparaître, laissant un pays exsangue et amnésique. Un scénario catastrophe qu’il s’agit d’empêcher à tout prix, en redonnant aux Français le goût et le sens du sacré.

Depuis 2018, Stéphane Bern pilote le loto du patrimoine, un dispositif qui permet de récolter des fonds pour sauver des monuments en péril. 280 millions d’euros ont ainsi pu être mobilisés pour aider 950 sites.

Mais pour l’animateur, ce n’est qu’un palliatif qui ne règle pas le fond du problème. D’autant qu’il voit certains de ses interlocuteurs, pourtant bien intentionnés, baisser les bras, à l’image d’une ancienne ministre de la Culture qu’il apprécie pourtant :

J’ai entendu une ancienne ministre, que j’aime beaucoup par ailleurs, dire : « Ah, mais de toute façon, il faut se résoudre. Une église sur sept sera détruite en France ». Eh bien non ! Non, parce que c’est un aveu d’échec et ça pose un vrai problème.

Un appel à la mobilisation générale

Pour Stéphane Bern, il est urgent de se retrousser les manches et de se mobiliser tous azimuts pour enrayer ce qu’il considère comme un véritable « désastre » :

Nous sommes à la veille d’un désastre si nous ne nous mobilisons pas. Les gens sont désespérés. Ils aiment leur village, ils aiment leur patrimoine. Et ils voient que rien n’avance.

Un appel solennel qui résonne comme un électrochoc, à l’heure où le patrimoine religieux français, fierté d’une nation mais aussi mémoire collective pluriséculaire, apparaît plus que jamais fragilisé et menacé.

Si rien n’est fait, avertit l’animateur, c’est un pan entier d’une civilisation qui pourrait irrémédiablement disparaître, laissant un pays exsangue et amnésique. Un scénario catastrophe qu’il s’agit d’empêcher à tout prix, en redonnant aux Français le goût et le sens du sacré.

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