C’est un nouvel épisode dans l’escalade des tensions entre Israël et le Liban. L’armée israélienne a sommé ce samedi les habitants du sud du Liban de « ne pas retourner » dans cette zone, théâtre depuis 11 mois d’affrontements entre Tsahal et les combattants du mouvement islamiste libanais Hezbollah. Une injonction aux lourdes conséquences humanitaires, sur fond de conflits qui ne cessent de s’envenimer dans la région.
« Ne vous dirigez pas vers le sud » : l’avertissement de l’armée israélienne aux civils libanais
« Pour votre propre protection, ne retournez pas chez vous jusqu’à nouvel ordre. Ne vous dirigez pas vers le sud ; quiconque se dirige vers le sud risque de mettre sa vie en danger », a déclaré sur X Avichay Adraee, le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne. Il a justifié cet appel par le fait que les forces israéliennes continuent de « cibler les postes du Hezbollah dans ou près de vos villages ».
Une mise en garde qui fait suite à l’intensification ces dernières semaines des frappes aériennes menées par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban. Fin septembre, Tsahal a même lancé une offensive terrestre contre les combattants de ce mouvement pro-iranien, après plus de 11 mois d’affrontements transfrontaliers qui ont déjà provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes des deux côtés de la frontière.
Gaza aussi concernée par les appels à évacuer
La situation au sud du Liban n’est pas sans rappeler celle qui prévaut dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne a aussi intensifié ses opérations terrestres et aériennes, notamment dans le nord de l’enclave palestinienne. Samedi, le porte-parole de Tsahal a ainsi également appelé les habitants de la zone autour du camp de réfugiés de Jabalia, encerclé par l’armée israélienne, à évacuer les lieux.
La communauté internationale s’inquiète d’une crise humanitaire majeure, alors que l’accès à l’aide est de plus en plus difficile pour les populations civiles prises au piège des combats, que ce soit à Gaza ou au sud du Liban.
Le Hezbollah dit riposter en soutien au Hamas
Si le Hezbollah a ouvert un front contre Israël à partir du sud du Liban en octobre 2023, c’est pour apporter son soutien au Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui avait mené la veille une attaque sans précédent contre le sud d’Israël, point de départ de la guerre en cours à Gaza. Malgré les appels au cessez-le-feu, aucun des protagonistes ne semble prêt à déposer les armes, faisant craindre une déflagration régionale.
Face à cette nouvelle escalade, la communauté internationale multiplie les mises en garde et les appels à la désescalade. Mais sur le terrain, la logique guerrière continue de prévaloir, au détriment des populations civiles qui en payent le plus lourd tribut. Plus que jamais, l’avenir s’annonce sombre et incertain pour les habitants du sud du Liban comme pour ceux de Gaza, pris en étau entre des belligérants déterminés à en découdre.
Si le Hezbollah a ouvert un front contre Israël à partir du sud du Liban en octobre 2023, c’est pour apporter son soutien au Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui avait mené la veille une attaque sans précédent contre le sud d’Israël, point de départ de la guerre en cours à Gaza. Malgré les appels au cessez-le-feu, aucun des protagonistes ne semble prêt à déposer les armes, faisant craindre une déflagration régionale.
Face à cette nouvelle escalade, la communauté internationale multiplie les mises en garde et les appels à la désescalade. Mais sur le terrain, la logique guerrière continue de prévaloir, au détriment des populations civiles qui en payent le plus lourd tribut. Plus que jamais, l’avenir s’annonce sombre et incertain pour les habitants du sud du Liban comme pour ceux de Gaza, pris en étau entre des belligérants déterminés à en découdre.