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Hadama Traoré Risque 9 Mois Ferme Pour Avoir Intimidé Une Huissière

Hadama Traoré, le militant associatif très engagé dans la défense des copropriétaires en difficulté, risque 9 mois de prison ferme. Il comparaissait ce jeudi pour avoir intimidé une huissière en mars dernier à Aulnay-sous-Bois. Le délibéré sera rendu le 24 octobre. Retour sur une audience tendue où la personnalité "impulsive" du prévenu a été au cœur des débats...

Le palais de justice de Bobigny était sous tension ce jeudi. Hadama Traoré, figure militante engagée dans la défense des copropriétaires en difficulté, comparaissait pour avoir intimidé une huissière de justice en mars dernier, dans les locaux de son association à Aulnay-sous-Bois. Un procès qui s’annonçait houleux, au vu de la personnalité clivante et médiatique du prévenu.

9 mois de prison ferme requis par le procureur

Les réquisitions du ministère public ont été sévères : 9 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis. Une peine lourde, justifiée selon le procureur par le comportement “intimidant” et “agressif” d’Hadama Traoré envers l’huissière venue effectuer un constat dans les locaux associatifs.

Au XXIe siècle, on peut comparaître devant un tribunal pour avoir été énervé !

– Hadama Traoré, à la sortie de l’audience

La personnalité du prévenu au cœur des débats

Une bonne partie de l’audience a en réalité porté sur la personnalité d’Hadama Traoré, décrit par la présidente comme un homme “impulsif”, “agressif” et qui “monte vite en tension”. Son engagement militant en faveur des copropriétaires en difficulté a également été discuté.

La défense a tenté de contextualiser les faits, évoquant un “militant investi” et “passionné”, dont les méthodes peuvent parfois “manquer de diplomatie”. Sans pour autant excuser l’attitude du prévenu face à l’huissière.

Relaxe ou condamnation : le verdict attendu le 24 octobre

Hadama Traoré encourt donc une lourde peine de prison ferme. Mais ses soutiens espèrent une relaxe, y voyant un “procès politique” visant à museler un opposant dérangeant. Le tribunal rendra son délibéré le 24 octobre prochain.

D’ici là, le militant a promis de poursuivre son combat auprès des résidents de la copropriété de la Morée à Aulnay-sous-Bois, où son association est très implantée. Quitte à se mettre à dos huissiers et pouvoirs publics.

Un militant qui divise mais qui fait parler

Cette affaire illustre en tout cas le caractère clivant et médiatique d’Hadama Traoré. Adulé par les uns, considéré comme un “agitateur” par les autres, le quadragénaire ne laisse personne indifférent. Et maîtrise parfaitement l’art de faire parler de lui et de ses combats, quitte à franchir parfois la ligne jaune.

Avec ce procès, Hadama Traoré joue gros, son engagement militant et son avenir judiciaire. Ses opposants y voient l’occasion de discréditer ses actions. Ses soutiens dénoncent une “justice de classe”. Verdict le 24 octobre, dans une ambiance qui s’annonce électrique.

La défense a tenté de contextualiser les faits, évoquant un “militant investi” et “passionné”, dont les méthodes peuvent parfois “manquer de diplomatie”. Sans pour autant excuser l’attitude du prévenu face à l’huissière.

Relaxe ou condamnation : le verdict attendu le 24 octobre

Hadama Traoré encourt donc une lourde peine de prison ferme. Mais ses soutiens espèrent une relaxe, y voyant un “procès politique” visant à museler un opposant dérangeant. Le tribunal rendra son délibéré le 24 octobre prochain.

D’ici là, le militant a promis de poursuivre son combat auprès des résidents de la copropriété de la Morée à Aulnay-sous-Bois, où son association est très implantée. Quitte à se mettre à dos huissiers et pouvoirs publics.

Un militant qui divise mais qui fait parler

Cette affaire illustre en tout cas le caractère clivant et médiatique d’Hadama Traoré. Adulé par les uns, considéré comme un “agitateur” par les autres, le quadragénaire ne laisse personne indifférent. Et maîtrise parfaitement l’art de faire parler de lui et de ses combats, quitte à franchir parfois la ligne jaune.

Avec ce procès, Hadama Traoré joue gros, son engagement militant et son avenir judiciaire. Ses opposants y voient l’occasion de discréditer ses actions. Ses soutiens dénoncent une “justice de classe”. Verdict le 24 octobre, dans une ambiance qui s’annonce électrique.

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