Une affaire peu banale s’est déroulée récemment dans l’Oise. Jessy L., un homme de 27 ans, a été arrêté et condamné pour avoir menacé son ami avec une arme alors qu’il venait récupérer son food truck en réparation chez ce dernier. Mais ce n’est pas tout : lors de la perquisition à son domicile, les gendarmes ont mis la main sur un véritable arsenal d’armes, dont certaines non déclarées.
Des menaces qui virent au cauchemar
Tout commence le 6 avril dernier, quand un habitant de Crapeaumesnil se rend à la gendarmerie pour porter plainte. Il affirme avoir été braqué avec une arme par Jessy L. la veille, à son domicile. Les gendarmes interpellent alors le suspect, qui reconnaît s’être rendu chez la victime avec son ami Elvis pour récupérer son food truck en panne.
Mais les versions divergent sur la suite des événements. Selon la victime, Jessy L. aurait sorti un revolver en hurlant des menaces. D’après Elvis en revanche, l’arme utilisée était plutôt un outil, comme un marteau ou une clé à molette. Quant à Jessy L., il assure que c’était un simple bâton trouvé dans la portière.
La découverte d’un inquiétant arsenal
Mais le pire restait à venir pour le suspect. Car lors de la perquisition à son domicile, les gendarmes ont découvert tout un arsenal d’armes à feu, dont plusieurs non déclarées :
- Un revolver 8 mm avec six cartouches
- Un fusil avec lunette de tir calibre 32
- Deux carabines 8 mm dont le numéro de série est effacé
- Et six autres armes…
Pourtant, Jessy L. possède un permis de chasse depuis 3 ans et a acheté certaines armes légalement. Mais pour celles non déclarées, ses explications sont plus troubles. Il avoue les avoir acquises pour se défendre après avoir été séquestré. Quant au fameux revolver, il affirme l’avoir obtenu via… Snapchat !
8 mois avec sursis et interdiction de port d’armes
Lors de son procès au tribunal de Compiègne, Jessy L. a été condamné à 8 mois de prison avec sursis. Il a également écopé d’une interdiction de détenir une arme pendant 10 ans, et son permis de chasse lui a été retiré pour 5 ans.
Une affaire qui illustre les dangers de la prolifération des armes, y compris chez des personnes a priori insoupçonnables. Et qui montre que les réseaux sociaux sont devenus un inquiétant vecteur de ce trafic, qu’il convient de combattre par tous les moyens.