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Collision mortelle entre deux Rafale : La commune de Colombey-les-Belles sous haute surveillance militaire

Le 14 août, un « gros boum » retentit à Colombey-les-Belles. Deux Rafale viennent de s'écraser en forêt. Depuis, la commune vit au rythme de l'enquête et de la dépollution, sous haute surveillance militaire. Le maire témoigne de la solidarité qui s'est déployée dès les premiers instants...

Le 14 août dernier, un événement tragique a secoué la petite commune de Colombey-les-Belles en Meurthe-et-Moselle. Deux avions de chasse Rafale se sont écrasés en plein cœur de la forêt communale, faisant deux victimes parmi les militaires. Presque deux mois après le drame, la ville reste encore sous étroite surveillance de l’armée, le temps de finaliser la collecte des débris et la dépollution de la zone.

Un “gros boum” en plein déjeuner

Ce jour-là, Benjamin Voinot, le maire de Colombey-les-Belles, prend son déjeuner quand soudain, il entend un bruit sourd, un “gros boum” comme il le décrit. Très vite, les pompiers l’informent de la collision aérienne qui vient de se produire sur le territoire de sa commune. Une nouvelle qui le glace d’effroi.

C’est un accident rarissime qui est tombé sur nous. Dès les premiers instants, on a pu voir une belle chaîne de solidarité se déployer.

Benjamin Voinot, maire de Colombey-les-Belles

Les corps des pilotes retrouvés

Malheureusement, les deux pilotes des Rafale n’ont pas survécu au crash. Leurs corps ont été retrouvés dans la forêt à quelques heures d’intervalle en fin de journée. Benjamin Voinot, qui est aussi patron de l’entreprise de pompes funèbres locale, a été réquisitionné pour gérer la prise en charge des défunts dans ces circonstances exceptionnelles.

La ville sous surveillance militaire

Depuis l’accident, Colombey-les-Belles vit au rythme de l’enquête menée par l’armée pour déterminer les causes exactes de cette collision mortelle entre les deux avions de chasse. La forêt communale a été classée terrain militaire et reste sous étroite surveillance.

Les habitants doivent composer avec la présence des militaires qui sécurisent le périmètre du crash. Même le terrain de football de la ville a été réquisitionné et classé zone militaire pendant toute la durée des investigations et des opérations de dépollution du site.

Une dépollution minutieuse

Car au-delà de l’enquête, l’autre grand chantier concerne la dépollution de la zone boisée touchée par le crash et parsemée de débris d’avions potentiellement toxiques ou dangereux. Un travail de fourmi, minutieux, qui prendra encore plusieurs semaines.

Pendant ce temps, les habitants de Colombey-les-Belles doivent s’adapter à cette situation inédite. Accès restreints à certaines zones, contrôles, va-et-vient des véhicules militaires… Un quotidien chamboulé par ce drame qui a frappé la commune en ce jour d’août.

Une belle solidarité

Malgré les circonstances, le maire tient à souligner l’formidable élan de solidarité qui s’est déployé dès les premières heures. Habitants, élus, pompiers, gendarmes, militaires… Tous ont uni leurs forces pour gérer au mieux cette crise.

Dans ces moments difficiles, c’est réconfortant de voir une telle entraide, une telle cohésion. Cela aide à tenir et à avancer malgré le choc et la peine.

Benjamin Voinot, maire de Colombey-les-Belles

Une attitude positive et solidaire que le village s’efforce de maintenir, pour traverser ensemble cette épreuve. En attendant que l’enquête livre ses conclusions et que la forêt communale, théâtre de ce drame, retrouve sa quiétude d’antan.

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