La ville de Rennes s’est réveillée sous le choc ce matin, après qu’une fusillade ait éclaté en plein cœur de la cité bretonne. Vers 3h45 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, les coups de feu ont retenti rue Saint-Michel, artère animée du centre historique. La victime, un homme dont l’identité n’a pas été révélée, a été touchée à l’abdomen. Transportée en urgence absolue à l’hôpital, elle se trouve actuellement dans un état critique, son pronostic vital étant engagé.
Une attaque ciblée et violente
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’attaque semble avoir été préméditée et d’une violence inouïe. Deux hommes casqués, circulant sur un scooter, ont pris en chasse la victime avant de lui tirer dessus à plusieurs reprises. Les circonstances exactes de l’agression restent floues, mais les enquêteurs privilégient la piste d’un règlement de comptes.
Le centre-ville bouclé
Aussitôt alertées, les forces de l’ordre ont investi les lieux, bouclant un large périmètre autour de la scène de crime. Les techniciens de la police scientifique ont procédé aux relevés d’usage, à la recherche du moindre indice susceptible d’orienter l’enquête. En parallèle, les équipes de la Brigade criminelle ont entamé leurs investigations, multipliant les auditions de témoins pour tenter de reconstituer le fil des événements.
C’est un véritable choc pour notre ville. Nous mettons tout en œuvre pour que les auteurs de cet acte odieux soient rapidement identifiés et interpellés.
Nathalie Appéré, maire de Rennes
Une ville sous le choc
Au lendemain du drame, c’est une ville meurtrie qui tente de comprendre. Les Rennais, habitués à la tranquillité de leur cité, peinent à réaliser qu’une telle violence ait pu s’inviter dans leurs rues. Sur les réseaux sociaux et dans les conversations, l’incompréhension le dispute à l’inquiétude.
Car si les fusillades restent rares à Rennes, cette agression n’est pas sans rappeler d’autres faits divers récents qui ont secoué la capitale bretonne. En avril dernier, le vol ultra-violent d’un scooter avait déjà marqué les esprits. Plus récemment, en septembre, un adolescent de 15 ans avait été roué de coups à l’aide d’haltères, laissant craindre une escalade de la violence.
Nous ne laisserons pas la peur s’installer. Rennes est une ville sûre, nous ferons tout pour qu’elle le reste.
Un responsable de la police municipale
La course contre la montre des enquêteurs
Pour l’heure, les deux tireurs courent toujours. Malgré l’ampleur des moyens déployés, les forces de l’ordre n’ont pour l’instant pas réussi à mettre la main sur les malfaiteurs. Ces derniers ont pris la fuite sitôt leur forfait commis, s’évanouissant dans la nuit rennaise.
Mais les enquêteurs ne désarment pas. Ils comptent notamment sur l’exploitation des images des nombreuses caméras de vidéosurveillance qui quadrillent le centre-ville pour identifier les suspects. Le signalement des deux hommes et du scooter a été largement diffusé. C’est désormais une course contre la montre qui est engagée pour les retrouver avant qu’ils ne récidivent.
En attendant, c’est une ville encore sous le choc qui retient son souffle, priant pour que la victime s’en sorte et que ses agresseurs soient rapidement mis hors d’état de nuire. À Rennes, l’heure est au recueillement et à la détermination : celle de ne pas laisser le spectre de la violence urbaine s’installer durablement dans la cité bretonne.