Un drame évité de justesse mais des gendarmes blessés et choqués. C’est le bilan d’une folle course-poursuite en pleine nuit à Carquefou, en banlieue de Nantes. Vers 1h du matin ce mercredi, un véhicule suspect repéré par une patrouille refuse le contrôle et prend la fuite. S’engage alors une chasse à l’homme qui va virer au cauchemar pour les forces de l’ordre.
Un refus d’obtempérer qui tourne mal
L’équipage du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Ancenis tente d’intercepter le bolide en fuite. Mais au niveau d’un rond-point, le conducteur donne un violent coup de volant sur la gauche, percutant de plein fouet la voiture des gendarmes. Sous la violence de l’impact, celle-ci virevolte dans les airs en faisant plusieurs tonneaux avant de s’écraser dans le fossé, sur le toit.
Les trois gendarmes à bord, sonnés mais miraculeusement avec seulement de légères blessures, ne peuvent que constater la fuite du chauffard. Ce dernier disparaît dans la nuit, abandonnant les militaires accidentés.
Une enquête ouverte pour tentative de meurtre
D’après les premiers éléments, cet accident serait tout sauf fortuit. Les gendarmes affirment que le véhicule les a délibérément percutés lors de sa manœuvre désespérée pour échapper au contrôle. Le parquet de Nantes a ouvert une enquête pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique » confiée à la brigade de recherches.
Le préfet de Loire-Atlantique a fermement condamné cet acte intolérable visant les forces de l’ordre dans l’exercice de leur mission de sécurité publique.
– Communiqué de la préfecture
Une vaste chasse à l’homme a été déployée pour retrouver l’auteur de ce refus d’obtempérer aggravé. Mais au petit matin, il courait toujours. Cette nouvelle attaque contre les forces de l’ordre rappelle les risques du métier au quotidien.
Le fléau persistant des refus d’obtempérer
Les refus d’obtempérer aux forces de l’ordre restent un problème majeur malgré un durcissement de la législation ces dernières années. En 2023, la police et la gendarmerie en ont enregistré plus de 30 000 sur le territoire selon le ministère de l’Intérieur. Un chiffre en hausse constante.
Ces délits, souvent commis par des multi-récidivistes au volant de véhicules volés, mettent en danger la vie des policiers et gendarmes mais aussi des autres usagers de la route. Les forces de l’ordre disposent depuis 2017 de nouveaux moyens pour stopper ces chauffards (tir de barrage autorisé sous conditions par exemple) mais au péril de leur vie.
Nous adaptons en permanence nos techniques d’interpellation face à ces délinquants de plus en plus déterminés à fuir, quitte à foncer dans le tas. Mais le risque zéro n’existe pas.
– Un gradé de la gendarmerie
Une mobilisation générale pour retrouver le fuyard
Toutes les unités de police et gendarmerie de Loire-Atlantique sont sur le pont pour retrouver au plus vite l’auteur des faits. Son véhicule, s’il n’a pas été abandonné et brûlé pour effacer les traces, devrait être rapidement identifié. Un appel à témoins pourrait être lancé dans la journée.
Les 3 gendarmes blessés, après des examens de contrôle à l’hôpital, devraient pouvoir sortir rapidement. Plus de peur que de mal au final, mais un choc certain d’avoir frôlé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Ils pourront compter sur le soutien de leur hiérarchie et de leurs collègues dans cette épreuve.
Cette nouvelle affaire de refus d’obtempérer ayant blessé des gendarmes montre que la lutte est loin d’être terminée malgré les efforts et la détermination des forces de l’ordre. Le conducteur en fuite, s’il est interpellé, risque de lourdes peines de prison au vu de la gravité des faits qui lui sont reprochés.
D’après les premiers éléments, cet accident serait tout sauf fortuit. Les gendarmes affirment que le véhicule les a délibérément percutés lors de sa manœuvre désespérée pour échapper au contrôle. Le parquet de Nantes a ouvert une enquête pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique » confiée à la brigade de recherches.
Le préfet de Loire-Atlantique a fermement condamné cet acte intolérable visant les forces de l’ordre dans l’exercice de leur mission de sécurité publique.
– Communiqué de la préfecture
Une vaste chasse à l’homme a été déployée pour retrouver l’auteur de ce refus d’obtempérer aggravé. Mais au petit matin, il courait toujours. Cette nouvelle attaque contre les forces de l’ordre rappelle les risques du métier au quotidien.
Le fléau persistant des refus d’obtempérer
Les refus d’obtempérer aux forces de l’ordre restent un problème majeur malgré un durcissement de la législation ces dernières années. En 2023, la police et la gendarmerie en ont enregistré plus de 30 000 sur le territoire selon le ministère de l’Intérieur. Un chiffre en hausse constante.
Ces délits, souvent commis par des multi-récidivistes au volant de véhicules volés, mettent en danger la vie des policiers et gendarmes mais aussi des autres usagers de la route. Les forces de l’ordre disposent depuis 2017 de nouveaux moyens pour stopper ces chauffards (tir de barrage autorisé sous conditions par exemple) mais au péril de leur vie.
Nous adaptons en permanence nos techniques d’interpellation face à ces délinquants de plus en plus déterminés à fuir, quitte à foncer dans le tas. Mais le risque zéro n’existe pas.
– Un gradé de la gendarmerie
Une mobilisation générale pour retrouver le fuyard
Toutes les unités de police et gendarmerie de Loire-Atlantique sont sur le pont pour retrouver au plus vite l’auteur des faits. Son véhicule, s’il n’a pas été abandonné et brûlé pour effacer les traces, devrait être rapidement identifié. Un appel à témoins pourrait être lancé dans la journée.
Les 3 gendarmes blessés, après des examens de contrôle à l’hôpital, devraient pouvoir sortir rapidement. Plus de peur que de mal au final, mais un choc certain d’avoir frôlé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. Ils pourront compter sur le soutien de leur hiérarchie et de leurs collègues dans cette épreuve.
Cette nouvelle affaire de refus d’obtempérer ayant blessé des gendarmes montre que la lutte est loin d’être terminée malgré les efforts et la détermination des forces de l’ordre. Le conducteur en fuite, s’il est interpellé, risque de lourdes peines de prison au vu de la gravité des faits qui lui sont reprochés.