La Ligue des champions nous offre son lot de surprises en ce début de saison. Après seulement deux journées, le classement provisoire chamboule déjà la hiérarchie attendue. L’improbable Stade Brestois 29 pointe à une incroyable deuxième place, tandis que les cadors du championnat français, le PSG et Lille, peinent à trouver leur rythme de croisière. Retour sur ces premiers résultats qui font jaser.
Brest, l’inattendu dauphin
Qui l’eût cru ? Le modeste club breton caracole en tête du classement avec 6 points, derrière seulement le Borussia Dortmund. Après un succès probant 4-0 contre Salzbourg en Autriche, les hommes de Der Zakarian ont confirmé à domicile en dominant l’Étoile Rouge de Belgrade 2-0. Solide défensivement et réaliste offensivement, Brest s’affirme comme l’une des belles histoires de ce début de campagne européenne.
Un collectif bien huilé
La force des Brestois réside dans leur cohésion d’équipe. Sans véritable star, le SB29 s’appuie sur un groupe solidaire et appliqué. Le gardien Marco Bizot se montre décisif dans les moments clés, tandis que la défense articulée autour de Chardonnet et Brassier ne laisse que peu d’espaces. Au milieu, Belkebla et Lees-Melou apportent leur impact physique. Devant, Le Douaron et Honorat font parler leur complémentarité.
On ne s’enflamme pas, on sait d’où on vient. Mais cette entame nous donne de la confiance pour la suite.
Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois
Paris et Lille dans le dur
Les deux représentants français les plus attendus connaissent pour leur part des débuts poussifs. Après une victoire étriquée contre Bruges (1-0), le PSG s’est incliné 2-0 sur la pelouse d’Arsenal malgré une domination stérile. Les stars parisiennes, en manque d’automatismes, n’ont pas su concrétiser leurs occasions. Et les blessures de Neymar et Kimpembe n’arrangent rien.
De son côté, Lille n’a pris qu’un petit point en deux rencontres. Les Dogues ont concédé le nul 1-1 à domicile face à l’Atalanta, avant de chuter 1-0 contre le Shakhtar Donetsk. L’absence de Renato Sanches, parti au PSG, se fait cruellement sentir au milieu. Et l’attaque, orpheline de Burak Yilmaz, manque de poids.
Monaco en dents de scie
L’AS Monaco, troisième larron tricolore engagé, réalise un début de campagne en demi-teinte. Vainqueurs sérieux du Barça 1-0 à Louis II, les joueurs de la Principauté sont retombés dans leurs travers en concédant le nul 2-2 sur la pelouse du Dinamo Zagreb. Ce résultat les place dans le ventre mou, à la 14e place.
Mais les hommes de Philippe Clement ont montré des ressources et peuvent nourrir des ambitions. Avec un Ben Yedder en forme (2 buts en 2 matches) et des jeunes prometteurs comme Embolo ou Camara, l’ASM a les armes pour bien figurer.
Un classement en trompe-l’œil ?
Au-delà du classement brut, il convient de relativiser ces premiers enseignements. Favoris annoncés, le Bayern Munich (16e), le Real Madrid (17e) ou Liverpool (20e) ont raté leur entame. Mais ces mastodontes ont l’expérience et les individualités pour redresser la barre. À l’inverse, Brest surfant sur sa dynamique actuelle aura fort à faire pour conserver sa place au sommet.
Cette première séquence promet en tout cas un intrigant chassé-croisé au classement. Leader improbable, outsiders méritants, cadors bousculés… La phase de poules s’annonce indécise et riche en rebondissements. De quoi maintenir le suspense jusqu’à la 6e et dernière journée.
Verdict final les 12 et 13 décembre prochains, pour une grande explication avant la coupure due à la Coupe du monde au Qatar. D’ici là, chaque point comptera pour tenter de décrocher l’une des deux places qualificatives. Brest en a déjà 6 dans sa besace. Un matelas confortable mais pas suffisant pour fanfaronner, tant la route est encore longue. Mais le SB29 peut regarder devant, là ou les principaux rivaux français sont déjà condamnés à courir après le score.
De son côté, Lille n’a pris qu’un petit point en deux rencontres. Les Dogues ont concédé le nul 1-1 à domicile face à l’Atalanta, avant de chuter 1-0 contre le Shakhtar Donetsk. L’absence de Renato Sanches, parti au PSG, se fait cruellement sentir au milieu. Et l’attaque, orpheline de Burak Yilmaz, manque de poids.
Monaco en dents de scie
L’AS Monaco, troisième larron tricolore engagé, réalise un début de campagne en demi-teinte. Vainqueurs sérieux du Barça 1-0 à Louis II, les joueurs de la Principauté sont retombés dans leurs travers en concédant le nul 2-2 sur la pelouse du Dinamo Zagreb. Ce résultat les place dans le ventre mou, à la 14e place.
Mais les hommes de Philippe Clement ont montré des ressources et peuvent nourrir des ambitions. Avec un Ben Yedder en forme (2 buts en 2 matches) et des jeunes prometteurs comme Embolo ou Camara, l’ASM a les armes pour bien figurer.
Un classement en trompe-l’œil ?
Au-delà du classement brut, il convient de relativiser ces premiers enseignements. Favoris annoncés, le Bayern Munich (16e), le Real Madrid (17e) ou Liverpool (20e) ont raté leur entame. Mais ces mastodontes ont l’expérience et les individualités pour redresser la barre. À l’inverse, Brest surfant sur sa dynamique actuelle aura fort à faire pour conserver sa place au sommet.
Cette première séquence promet en tout cas un intrigant chassé-croisé au classement. Leader improbable, outsiders méritants, cadors bousculés… La phase de poules s’annonce indécise et riche en rebondissements. De quoi maintenir le suspense jusqu’à la 6e et dernière journée.
Verdict final les 12 et 13 décembre prochains, pour une grande explication avant la coupure due à la Coupe du monde au Qatar. D’ici là, chaque point comptera pour tenter de décrocher l’une des deux places qualificatives. Brest en a déjà 6 dans sa besace. Un matelas confortable mais pas suffisant pour fanfaronner, tant la route est encore longue. Mais le SB29 peut regarder devant, là ou les principaux rivaux français sont déjà condamnés à courir après le score.
