Chaque année, le retour des beaux jours s’accompagne de son lot de célébrations printanières. Mais cette fois, un vent de polémique souffle sur l’une des fêtes les plus emblématiques : la Fête des Mères. En effet, de plus en plus d’écoles choisissent de la renommer en “Fête des Gens Qu’on Aime” ou “Fête des Familles”, suscitant un vif débat. Décryptage d’une controverse qui divise.
La Fête des Mères, une tradition qui ne fait plus l’unanimité
Instituée en France en 1950, la Fête des Mères est une célébration profondément ancrée dans notre culture. Chaque dernier dimanche de mai, enfants et adultes rivalisent d’imagination pour témoigner leur amour et leur reconnaissance à celle qui leur a donné la vie. Pourtant, cette tradition ne semble plus faire l’unanimité dans le milieu scolaire.
Des écoles renomment l’événement
Depuis quelques années, un nombre croissant d’établissements scolaires préfèrent abandonner l’appellation “Fête des Mères” au profit de dénominations plus inclusives comme la “Fête des Gens Qu’on Aime” ou la “Fête des Familles”. Objectif affiché : ne pas heurter les sensibilités des élèves issus de modèles familiaux non traditionnels.
Compte tenu des différentes situations familiales de nos élèves, nous ne célèbrerons ni la fête des mères, ni celle des pères. Nous organiserons en revanche une “fête des gens qu’on aime”.
Message d’une école parisienne à des parents d’élèves
Une volonté d’inclusion qui divise
Si cette initiative se veut bienveillante, elle suscite néanmoins de vives réactions. Pour certains, il s’agit d’une prise en compte nécessaire de la diversité familiale. D’autres y voient une atteinte à une tradition sacrée et un déni de la spécificité du rôle parental.
C’est d’une grande naïveté de croire qu’en effaçant le mot, on efface la réalité.
Réaction d’un parent d’élève
Un sujet qui interroge notre rapport à la maternité
Au-delà d’un simple changement de terminologie, cette polémique révèle les évolutions profondes de notre société. La célébration de la maternité, autrefois indiscutable, se heurte aujourd’hui à de nouvelles réalités familiales et des questionnements identitaires inédits.
Faut-il pour autant renoncer à honorer les mères ? Le débat est ouvert et promet d’animer les prochaines semaines, à l’approche de ce dimanche si particulier. Une chose est sûre : la controverse printanière autour de la Fête des Mères n’a pas fini de faire couler de l’encre.