Une grève historique des dockers américains paralyse actuellement les ports de la côte Est et du Golfe du Mexique, menaçant l’approvisionnement du pays. Face à l’urgence, le ministre des Transports Pete Buttigieg appelle les parties à trouver rapidement un accord pour rouvrir les ports, estimant que leurs positions ne sont “pas si éloignées économiquement”.
45 000 dockers en grève pour leurs salaires et contre l’automatisation
Depuis mardi, quelque 45 000 membres du syndicat des dockers (ILA) ont cessé le travail dans une trentaine de ports de la côte atlantique et du Golfe du Mexique, réclamant de meilleures conditions salariales et des garanties face à l’automatisation croissante des terminaux.
Les discussions entre le syndicat et l’Alliance maritime (USMX) qui représente les opérateurs portuaires, entamées en mai, n’ont pas permis d’aboutir à un nouvel accord avant l’expiration du précédent contrat lundi soir. L’USMX a relevé son offre avec notamment une hausse de salaire de 50% sur 6 ans, mais celle-ci a été rejetée par l’ILA qui demandait initialement 77%.
Le ministre des Transports exhorte à trouver un compromis rapide
Mercredi, le ministre américain des Transports Pete Buttigieg a exhorté les parties à revenir à la table des négociations, estimant qu’un compromis était à portée de main:
Nous pensons que les parties ne sont pas si éloignées économiquement l’une de l’autre, pas autant qu’elles ne le pensent. Venez à la table des négociations, entendez-vous, aboutissez à un accord, rouvrez les ports.
Pete Buttigieg, ministre américain des Transports
Il a souligné qu’il y avait urgence à débloquer la situation, notamment pour acheminer l’aide aux régions dévastées par le récent ouragan Hélène dans le sud des États-Unis.
L’enjeu clé de l’automatisation pour l’avenir des emplois
Au-delà des hausses de salaires, la question de l’automatisation constitue un point d’achoppement majeur. Les dockers réclament des garanties face aux pertes d’emplois qu’elle pourrait entraîner. Comme l’a souligné Pete Buttigieg:
Sur le sujet de l’automatisation et du risque lié à l’emploi, les dockers veulent s’assurer qu’elle n’est pas utilisée pour comprimer leurs conditions de vie.
Pete Buttigieg, ministre américain des Transports
Il a rappelé que les dockers avaient travaillé sans relâche pendant la pandémie et qu’ils étaient en droit de réclamer leur part des importants bénéfices réalisés par les opérateurs maritimes ces dernières années (+350% en 10 ans).
L’inquiétude monte face aux conséquences économiques
Si le blocage des ports perdure, c’est toute l’économie américaine qui pourrait être affectée, à commencer par l’approvisionnement des entreprises et des consommateurs. Des élus républicains de Caroline du Sud, État durement touché par l’ouragan, ont appelé Joe Biden à user de son influence pour mettre fin rapidement à la grève.
Le sénateur Lindsey Graham a prévenu qu’on risquait d’assister à une “calamité” si la situation n’était pas résolue rapidement, citant notamment les difficultés à acheminer le matériel médical nécessaire aux populations sinistrées par la tempête.
Malgré ces appels, la Maison Blanche a pour l’instant indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’intervenir, réaffirmant son attachement au droit de grève et de négociation collective. Mais la pression monte pour qu’un compromis soit trouvé au plus vite entre les dockers et les compagnies maritimes, afin de relancer l’activité dans les ports paralysés et d’éviter que cette grève historique ne se transforme en catastrophe économique.
L’enjeu clé de l’automatisation pour l’avenir des emplois
Au-delà des hausses de salaires, la question de l’automatisation constitue un point d’achoppement majeur. Les dockers réclament des garanties face aux pertes d’emplois qu’elle pourrait entraîner. Comme l’a souligné Pete Buttigieg:
Sur le sujet de l’automatisation et du risque lié à l’emploi, les dockers veulent s’assurer qu’elle n’est pas utilisée pour comprimer leurs conditions de vie.
Pete Buttigieg, ministre américain des Transports
Il a rappelé que les dockers avaient travaillé sans relâche pendant la pandémie et qu’ils étaient en droit de réclamer leur part des importants bénéfices réalisés par les opérateurs maritimes ces dernières années (+350% en 10 ans).
L’inquiétude monte face aux conséquences économiques
Si le blocage des ports perdure, c’est toute l’économie américaine qui pourrait être affectée, à commencer par l’approvisionnement des entreprises et des consommateurs. Des élus républicains de Caroline du Sud, État durement touché par l’ouragan, ont appelé Joe Biden à user de son influence pour mettre fin rapidement à la grève.
Le sénateur Lindsey Graham a prévenu qu’on risquait d’assister à une “calamité” si la situation n’était pas résolue rapidement, citant notamment les difficultés à acheminer le matériel médical nécessaire aux populations sinistrées par la tempête.
Malgré ces appels, la Maison Blanche a pour l’instant indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’intervenir, réaffirmant son attachement au droit de grève et de négociation collective. Mais la pression monte pour qu’un compromis soit trouvé au plus vite entre les dockers et les compagnies maritimes, afin de relancer l’activité dans les ports paralysés et d’éviter que cette grève historique ne se transforme en catastrophe économique.