Horreur et consternation en Loire-Atlantique. Pierre-Alain Cottineau, 32 ans, assistant familial bien connu localement, a été mis en examen et écroué mercredi pour viols avec actes de torture et barbarie sur la petite fille de 4 ans, en situation de handicap, dont il avait la garde à son domicile. Figure de la gauche associative locale, l’homme avait également été candidat LFI aux élections départementales de 2021.
Une enfant vulnérable livrée à un prédateur
Médicalisée à domicile en raison d’un retard de développement, la fillette de 4 ans avait été confiée à Pierre-Alain Cottineau et sa compagne en tant qu’assistants familiaux. Mais au lieu de la protéger, celui qui se vantait d’accueillir des enfants placés et des mineurs isolés lui aurait fait subir l’innommable pendant des mois.
Les sévices, d’une cruauté inouïe, ont été qualifiés par le parquet de « torture et barbarie ». Les enquêteurs évoquent une « exceptionnelle souffrance infligée à la victime » et une « volonté de nier en elle la personne humaine ». Des vidéos des agressions sexuelles auraient été diffusées sur des réseaux pédophiles en France et à l’étranger.
De l’engagement local à l’horreur des faits reprochés
Avant d’être soupçonné des pires sévices, Pierre-Alain Cottineau était une personnalité engagée bien connue dans le pays d’Ancenis. Investi dans le tissu associatif local, il s’était présenté aux élections départementales de 2021 pour La France Insoumise.
Sur les réseaux sociaux, il se vantait d’héberger chez lui des mineurs migrants isolés ainsi que des enfants français placés par l’Aide Sociale à l’Enfance. Un profil en apparence exemplaire qui masquait la face sombre d’un prédateur attiré par les plus vulnérables.
Fuite en Tunisie et interpellation
Quand l’affaire a éclaté, Pierre-Alain Cottineau a d’abord fui en Tunisie. Mais très vite localisé, il a été cueilli par la police à sa descente d’avion lorsqu’il a tenté de regagner la France ce lundi 23 septembre.
Placé en garde à vue au service régional de police judiciaire de Nantes, il est rapidement passé aux aveux, reconnaissant les viols et la diffusion de vidéos pédophiles. Il a été déféré devant un juge d’instruction puis incarcéré.
La victime prise en charge, l’enquête se poursuit
La fillette martyrisée a quant à elle été admise aux urgences pédiatriques pour une prise en charge médico-psychologique. Elle devra surmonter ce traumatisme indicible.
Les investigations se poursuivent activement, notamment pour identifier d’éventuelles autres victimes au sein des autres mineurs ayant été placés auprès de l’assistant familial, ainsi que pour remonter les ramifications des réseaux pédophiles avec lesquels il aurait partagé son sordide contenu.
Cette affaire abjecte illustre la nécessité absolue de renforcer le contrôle et la sélection des assistants familiaux, pour qu’une telle abomination ne puisse plus jamais se reproduire. Des enfants déjà abimés par la vie qui leur sont confiés en toute confiance ne peuvent pas être livrés aux plus vils prédateurs.
