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Perquisition illégale au Canard enchaîné ?

Une affaire mystérieuse secoue Le Canard enchaîné ! Le journal satirique accuse la police d'avoir mené une perquisition numérique illégale dans ses locaux. Mais l'enquête a été classée sans suite. Le Canard ne lâche rien et dépose une nouvelle plainte. Que s'est-il vraiment passé ? Le voile sera-t-il levé sur cette intrusion...

Une affaire aussi rocambolesque qu’inquiétante secoue actuellement le monde de la presse française. L’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, connu pour ses enquêtes et ses révélations fracassantes, se retrouve lui-même sous le feu des projecteurs. Le journal accuse la police judiciaire d’avoir mené une perquisition numérique illégale dans son système de documentation interne. Une intrusion qui, selon Le Canard, porterait atteinte aux fondements même de l’État de droit et de la liberté de la presse.

Une plainte initiale classée sans suite

Tout commence en mars dernier, lorsque Le Canard enchaîné dépose une première plainte pour dénoncer ce qu’il qualifie de « perquisition numérique illégale ». Selon un procès-verbal de la brigade financière parisienne datant de juillet 2022, un enquêteur aurait consulté un lien numérique fourni par l’un des journalistes du Canard, Christophe Nobili. Ce lien donnerait accès à la page d’accueil du système de documentation numérique interne du journal.

Mais coup de théâtre en juillet : l’enquête confiée à l’IGPN est classée sans suite pour « absence d’infraction ». Une décision qui ne satisfait pas Le Canard enchaîné, bien décidé à faire la lumière sur cette affaire.

Une nouvelle plainte avec constitution de partie civile

Pas découragé pour autant, l’hebdomadaire satirique dépose une nouvelle plainte le 10 juillet, cette fois avec constitution de partie civile. L’objectif : obtenir la saisine d’un juge d’instruction pour faire avancer l’enquête. Car pour Le Canard, il y a anguille sous roche.

Dans les PV de cette enquête, il est écrit que le policier s’est introduit (dans la base de données du Canard enchaîné, ndlr), ce qui est impossible.

– Hervé Liffran, administrateur délégué des Editions Maréchal – Le Canard enchaîné

Deux hypothèses sont alors avancées par le journal : soit le procès-verbal a été rédigé de manière approximative, soit il y a un élément troublant qui mérite d’être éclairci. Une plainte qui se veut « plus inquiète qu’accusatrice » selon Erik Emptaz, président des Editions Maréchal – Le Canard enchaîné.

Une affaire dans l’affaire

Mais cette mystérieuse perquisition numérique n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, elle s’inscrit dans le cadre d’une autre affaire qui secoue Le Canard enchaîné en interne. Christophe Nobili, le journaliste qui aurait fourni le fameux lien à la police, avait lui-même déposé plainte en 2022 contre le journal.

Il accusait la compagne d’un ex-dessinateur et administrateur du Canard, André Escaro, d’avoir bénéficié pendant 25 ans d’une rémunération sans avoir travaillé pour le journal. Des soupçons d’emploi fictif que la direction du Canard conteste fermement. Deux anciens patrons de l’hebdomadaire, Michel Gaillard et Nicolas Brimo, doivent d’ailleurs être jugés le 8 octobre dans ce dossier qui a déclenché une véritable guerre intestine.

Le Canard enchaîné, cible d’une manoeuvre ?

Pour la section SNJ-CGT du Canard enchaîné, dont Christophe Nobili est délégué syndical, cette plainte pour perquisition illégale n’est qu’une « manœuvre du conseil d’administration pour venir à la rescousse » des deux anciens patrons mis en cause. Le syndicat dénonce une « rocambolesque plainte » visant à « dénigrer une fois encore » Christophe Nobili en l’accusant d’avoir collaboré avec les policiers.

Une affaire complexe et trouble, qui mêle soupçons d’emploi fictif, luttes de pouvoir internes et accusations de violation du secret des sources. Le Canard enchaîné, habitué à faire trembler les puissants avec ses révélations, se retrouve à son tour éclaboussé par le scandale.

Quelle issue pour cette affaire inédite ?

Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux dans cette histoire rocambolesque. Une chose est sûre : Le Canard enchaîné n’a pas l’intention de lâcher l’affaire. Déterminé à faire la lumière sur cette présumée perquisition illégale, l’hebdomadaire satirique met tout son poids dans la balance pour obtenir l’ouverture d’une instruction judiciaire.

Car au-delà des querelles intestines qui agitent la rédaction, c’est bien la question du respect de la confidentialité des sources et de la liberté de la presse qui est en jeu. Si les accusations du Canard s’avéraient fondées, cela constituerait une atteinte grave au droit fondamental des journalistes de protéger leurs informateurs.

L’issue de cette affaire, inédite à bien des égards, sera donc suivie avec la plus grande attention par le monde de la presse et au-delà. Elle pourrait constituer un précédent majeur dans les relations souvent tendues entre médias et autorités judiciaires. Une chose est sûre : Le Canard enchaîné, fidèle à sa réputation de trublion incorrigible, ne se laissera pas faire sans combattre. La suite au prochain épisode…

Pour la section SNJ-CGT du Canard enchaîné, dont Christophe Nobili est délégué syndical, cette plainte pour perquisition illégale n’est qu’une « manœuvre du conseil d’administration pour venir à la rescousse » des deux anciens patrons mis en cause. Le syndicat dénonce une « rocambolesque plainte » visant à « dénigrer une fois encore » Christophe Nobili en l’accusant d’avoir collaboré avec les policiers.

Une affaire complexe et trouble, qui mêle soupçons d’emploi fictif, luttes de pouvoir internes et accusations de violation du secret des sources. Le Canard enchaîné, habitué à faire trembler les puissants avec ses révélations, se retrouve à son tour éclaboussé par le scandale.

Quelle issue pour cette affaire inédite ?

Difficile à ce stade de démêler le vrai du faux dans cette histoire rocambolesque. Une chose est sûre : Le Canard enchaîné n’a pas l’intention de lâcher l’affaire. Déterminé à faire la lumière sur cette présumée perquisition illégale, l’hebdomadaire satirique met tout son poids dans la balance pour obtenir l’ouverture d’une instruction judiciaire.

Car au-delà des querelles intestines qui agitent la rédaction, c’est bien la question du respect de la confidentialité des sources et de la liberté de la presse qui est en jeu. Si les accusations du Canard s’avéraient fondées, cela constituerait une atteinte grave au droit fondamental des journalistes de protéger leurs informateurs.

L’issue de cette affaire, inédite à bien des égards, sera donc suivie avec la plus grande attention par le monde de la presse et au-delà. Elle pourrait constituer un précédent majeur dans les relations souvent tendues entre médias et autorités judiciaires. Une chose est sûre : Le Canard enchaîné, fidèle à sa réputation de trublion incorrigible, ne se laissera pas faire sans combattre. La suite au prochain épisode…

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