Les murs d’ordinaire paisibles du lycée Maupertuis à Saint-Malo ont été le théâtre d’une scène d’une rare violence ce lundi 30 septembre 2024. Aux alentours de 14h, la panique et la confusion se sont emparées de l’établissement lorsqu’un individu armé d’un couteau a fait irruption, semant la terreur parmi élèves et personnels. Cet incident, qui aurait pu virer au drame, soulève de nombreuses questions sur la sécurité dans les établissements scolaires et l’intégration des mineurs isolés.
Le déroulé des faits : une agression qui dégénère
Tout a commencé un peu plus tôt dans l’après-midi, lorsqu’une violente altercation a éclaté entre plusieurs individus près du stade Marville, à proximité du lycée. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un groupe de mineurs non accompagnés, dont certains seraient originaires d’Algérie. Suite à cette rixe, un élève du lycée Maupertuis, apparemment pris pour cible, a été poursuivi par le groupe jusqu’aux grilles de l’établissement.
C’est là que la situation a pris une tournure encore plus inquiétante. L’un des agresseurs, muni d’un couteau, est parvenu à s’introduire dans l’enceinte du lycée en escaladant le portail fermé. “On nous a dit de nous planquer. Tout le monde courait partout”, témoigne un lycéen encore sous le choc. Seule la réactivité du personnel de la vie scolaire, présent à ce moment-là, a permis de mettre en fuite l’individu et d’éviter le pire.
Des propos racistes qui font froid dans le dos
Au-delà de la violence physique, ce sont les propos tenus par l’un des agresseurs qui glacent le sang. Selon le témoignage d’une des victimes, il aurait lancé : “Je suis algérien, nique la France”. Des paroles empreintes d’une haine inquiétante envers le pays qui l’accueille, et qui viennent nourrir le débat déjà vif sur l’intégration des mineurs isolés étrangers et la montée du racisme anti-français.
Je suis algérien, nique la France
– Propos rapportés de l’un des agresseurs
Une vague d’incidents impliquant des mineurs isolés
Malheureusement, l’agression du lycée Maupertuis est loin d’être un cas isolé. Ces derniers mois, les faits divers impliquant des mineurs non accompagnés se multiplient de façon préoccupante :
- À Nancy, un migrant algérien est suspecté d’être l’auteur d’un viol, après avoir menacé sa victime en lui lançant : “Une fille comme toi ne devrait pas rentrer toute seule car les filles comme toi on les viole”.
- L’élue EELV Donia Lassoued a outragé des policiers en les traitant de “Français de merde”, sans que le caractère raciste de ses propos ne soit retenu par la justice.
- À Rennes, un jeune a été violemment agressé pour avoir refusé d’acheter de la drogue à un dealer qui “ne parlait pas très bien français”.
La succession de ces événements met en lumière les défis majeurs que pose l’accueil et la prise en charge de ces jeunes, souvent livrés à eux-mêmes et en proie à la délinquance. Elle interroge aussi sur les dérives communautaristes et l’hostilité grandissante envers la France de certains immigrés.
Des mesures attendues pour garantir la sécurité de tous
Face à ces violences qui menacent la quiétude des établissements scolaires, élèves, parents et enseignants attendent des réponses fermes. Le renforcement de la sécurité aux abords et au sein des lycées et collèges apparaît comme une priorité. Mais au-delà, c’est toute la problématique de la délinquance des mineurs étrangers isolés et de leur intégration qui doit être prise à bras le corps par les pouvoirs publics. Il en va de la sérénité de nos enfants et de la cohésion de notre société.
L’incident du lycée Maupertuis doit servir d’électrochoc. La violence, la haine et le rejet de la France n’ont pas leur place dans nos écoles, et doivent être combattus avec la plus grande fermeté. C’est à ce prix que nous pourrons garantir à nos jeunes un climat propice aux apprentissages et à leur épanouissement.
