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Outrage raciste d’une élue EELV : simple stage de citoyenneté

Donia Lassoued, élue EELV à Argenteuil, a été interpellée pour outrage après avoir traité des policiers de « Français de merde ». Malgré le caractère raciste de ses propos, la justice se contente de la convoquer pour un simple stage de citoyenneté. Une décision qui fait polémique et qui illustre une certaine clémence face au racisme anti-français. L'affaire soulève des questions sur la réponse pénale...

Donia Lassoued, conseillère municipale EELV de la ville d’Argenteuil dans le Val-d’Oise, se retrouve au cœur d’une polémique suite à son interpellation le 25 septembre dernier. Selon nos sources, l’élue aurait eu un comportement particulièrement agressif envers les forces de l’ordre lors d’un contrôle, allant jusqu’à les traiter de « Français de merde ». Un outrage qui soulève de vives réactions, d’autant plus que la justice semble minimiser la gravité de ces propos à caractère raciste.

Une interpellation mouvementée

Les faits se sont déroulés dans le 17e arrondissement de Paris, alors que Donia Lassoued circulait en voiture avec son conjoint. Lors d’un contrôle de police, la situation a rapidement dégénéré. Selon des sources policières, la conseillère municipale se serait montrée « très agressive », insultant les agents en les qualifiant de « Français de merde ». Son compagnon aurait quant à lui tenté de s’opposer physiquement au contrôle. Un comportement inacceptable de la part d’élus censés représenter les citoyens et respecter les institutions.

Des propos racistes minimisés par la justice ?

Si les insultes proférées par Donia Lassoued à l’encontre des policiers sont condamnables, c’est leur caractère raciste qui choque particulièrement. En effet, traiter des fonctionnaires de « Français de merde » revient à dénigrer et discriminer sur la base de la nationalité. Pourtant, il semblerait que la justice n’ait pas retenu la circonstance aggravante du racisme dans cette affaire.

Au lieu d’une comparution immédiate ou d’une mise en examen, l’élue écologiste est simplement convoquée pour effectuer un stage de citoyenneté. Une sanction qui apparaît bien légère au regard de la gravité de ses propos. Certains y voient un traitement de faveur, voire une certaine complaisance face à ce qui s’apparente à du racisme anti-français.

« Quand des élus de la République se permettent de tels dérapages racistes envers ceux qui la protègent, il est du devoir de la justice de condamner fermement ces agissements. Un simple stage ne suffira pas à faire prendre conscience de la gravité de tels propos. »

réagit un représentant syndical de la police

Le racisme anti-français, un sujet tabou

L’affaire Donia Lassoued met en lumière un phénomène trop souvent passé sous silence : le racisme anti-français. Si la lutte contre les discriminations est un combat nécessaire et légitime, force est de constater qu’il existe une forme de deux poids deux mesures quand il s’agit du racisme visant les Français « de souche ».

Imaginons un instant qu’un élu ait traité des policiers de « bougnoules » ou de « sales noirs ». Nul doute que la réaction de la justice et de la classe politique aurait été bien plus ferme et unanime dans sa condamnation. Mais lorsqu’il s’agit d’insulter des « Français de merde », certains semblent considérer cela comme moins grave, voire compréhensible.

Cette indulgence face au racisme anti-français révèle un profond malaise dans notre société. Il est temps de nommer les choses et de condamner avec la même vigueur toutes les formes de racisme, quelles que soient les origines des personnes visées.

Une élue indigne de ses fonctions ?

Au-delà de la réponse pénale, c’est aussi la question de la légitimité de Donia Lassoued en tant qu’élue qui est posée. Comment une conseillère municipale peut-elle encore prétendre représenter l’ensemble des citoyens après avoir tenu des propos aussi clivants et méprisants envers une partie de la population ?

Son parti, EELV, se doit de prendre ses responsabilités et de condamner fermement son attitude. Maintenir sa confiance à une élue coupable d’un tel dérapage serait un signal désastreux envoyé aux Français. Car c’est la cohésion nationale et le respect mutuel qui sont en jeu.

« En tant qu’élus, nous avons un devoir d’exemplarité et de rassemblement. Les propos de Donia Lassoued sont indignes de la fonction qu’elle occupe. EELV ne peut cautionner un tel comportement et se doit d’agir en conséquence. »

déclare un responsable local du parti Les Républicains

L’affaire de l’outrage raciste de Donia Lassoued doit servir d’électrochoc. Il est temps de dire stop au racisme sous toutes ses formes, y compris quand il vise les Français. La justice se doit d’être intransigeante face à de tels agissements, d’autant plus lorsqu’ils émanent d’élus censés incarner l’unité républicaine.

Espérons que cette affaire permettra une prise de conscience salutaire et mettra fin à l’impunité dont semblent parfois bénéficier certains discours racistes. Car ce n’est qu’en combattant le mal à la racine que nous pourrons construire une société apaisée, respectueuse de tous ses citoyens quelles que soient leurs origines.

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