Alors que les élections présidentielles de 2027 se profilent à l’horizon, la question de l’union de la gauche et d’une candidature commune agite déjà les différentes formations politiques. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a récemment affirmé que Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de La France insoumise, ne pouvait pas être le candidat de toute la gauche pour ce scrutin décisif.
Un appel à un processus de sélection d’un candidat commun
Malgré la création du Nouveau Front populaire qui unit les forces de gauche depuis les dernières élections législatives anticipées, Olivier Faure estime qu’il est nécessaire de mettre en place “un processus de sélection accepté par tous” afin de désigner le candidat qui portera les couleurs de la gauche en 2027. Selon lui, plusieurs options sont envisageables :
- L’organisation d’une primaire
- La mise en place d’un conseil des sages
- La tenue d’une convention citoyenne
- Un mélange de plusieurs procédés
Jean-Luc Mélenchon écarté par le PS
Si Olivier Faure reconnaît que Jean-Luc Mélenchon a l’intention de se présenter à nouveau, il affirme néanmoins que ce dernier “ne peut pas être le candidat de toute la gauche”. Le premier secrétaire du PS souhaite en effet rassembler derrière une personnalité capable de fédérer “toutes les sensibilités de la gauche écologique et sociale”, un profil qui ne correspondrait pas, selon lui, à celui du leader insoumis.
“Jean-Luc Mélenchon a tout fait pour ne pas être ce candidat-là”
– Olivier Faure, premier secrétaire du PS
La France insoumise s’oppose à une primaire
Du côté de La France insoumise, Manuel Bompard, coordinateur du mouvement, a balayé la proposition d’Olivier Faure, estimant que les primaires créent des “divisions” et des “clivages”. Il a également dénoncé l’idée d’une primaire où certains auraient le droit de participer et d’autres non, jugeant ce procédé “pas sérieux”.
Pour l’heure, LFI continue de considérer Jean-Luc Mélenchon comme “la personne la mieux placée” pour porter les couleurs de la gauche à la prochaine élection présidentielle.
L’union de la gauche en question
Ces divergences au sein des forces de gauche sur la question de la candidature commune pour 2027 illustrent la fragilité de l’union actuelle. Si tous s’accordent sur la nécessité de présenter un front uni face à la droite et à l’extrême-droite, les modalités pour y parvenir suscitent encore de vifs débats.
Olivier Faure met en garde contre le risque de “disparition” qui guette la gauche si elle ne parvenait pas à accéder au second tour de la présidentielle “pour la quatrième fois en vingt-cinq ans”. Un scénario catastrophe que le premier secrétaire du PS entend éviter en œuvrant pour une candidature commune en 2027, quitte à se passer de Jean-Luc Mélenchon.
Reste à savoir si les différentes composantes de la gauche, du PS à LFI en passant par EELV, parviendront à s’entendre sur un mode de désignation accepté par tous et sur un candidat capable de les rassembler. Un défi de taille qui s’annonce décisif pour l’avenir de la gauche française.
Ces divergences au sein des forces de gauche sur la question de la candidature commune pour 2027 illustrent la fragilité de l’union actuelle. Si tous s’accordent sur la nécessité de présenter un front uni face à la droite et à l’extrême-droite, les modalités pour y parvenir suscitent encore de vifs débats.
Olivier Faure met en garde contre le risque de “disparition” qui guette la gauche si elle ne parvenait pas à accéder au second tour de la présidentielle “pour la quatrième fois en vingt-cinq ans”. Un scénario catastrophe que le premier secrétaire du PS entend éviter en œuvrant pour une candidature commune en 2027, quitte à se passer de Jean-Luc Mélenchon.
Reste à savoir si les différentes composantes de la gauche, du PS à LFI en passant par EELV, parviendront à s’entendre sur un mode de désignation accepté par tous et sur un candidat capable de les rassembler. Un défi de taille qui s’annonce décisif pour l’avenir de la gauche française.