Alors que la grogne monte chez de nombreux acteurs du football concernant la surcharge des calendriers, l’entraîneur du PSG Luis Enrique apporte un éclairage nuancé sur le sujet. S’il comprend les plaintes et se dit favorable à un allègement, il estime que les clubs de Ligue 1 sont mieux lotis que leurs homologues étrangers.
Un problème général mais des disparités
Lors de sa conférence de presse à la veille du match contre Rennes, Luis Enrique a été interrogé sur l’éventualité d’une grève des joueurs, une hypothèse récemment évoquée par Pep Guardiola et son milieu Rodri face à la densité des calendriers. Pour le technicien du PSG, ce sont en effet les acteurs qui doivent se mobiliser :
Sans aucun doute. Ce sont les acteurs qui doivent prendre la parole.
Luis Enrique, entraîneur du PSG
Néanmoins, Luis Enrique tient à souligner que la situation n’est pas la même partout. Si le calendrier est très chargé pour tous, il pointe du doigt une différence notable entre la Ligue 1 et les championnats anglais ou espagnol :
En Ligue 1, il y a deux équipes de moins et donc quatre matchs de moins. Un calendrier moins chargé favoriserait tout le monde, je suis d’accord, mais on est dans une meilleure situation.
Luis Enrique
Le Mondial des Clubs, un mal pour un bien ?
S’il plaide pour un allègement général des calendriers dans l’intérêt des joueurs et des entraîneurs, Luis Enrique ne cache pas son excitation à l’idée de disputer la nouvelle formule de la Coupe du Monde des Clubs, qui aura lieu tous les 4 ans :
C’est une compétition excitante, tout le monde veut y aller. Je crois qu’il faut alléger le calendrier mais notre situation en France est différente de l’Espagne ou de l’Angleterre, avec plus de compétitions à jouer.
Luis Enrique
Le coach parisien résume ainsi sa position :
- Favorable à un allègement général des calendriers
- Mais conscient de la situation plus favorable des clubs français
- Excité par les nouvelles compétitions comme le Mondial des Clubs
- Les acteurs doivent se faire entendre
Un avis mesuré qui montre toute la complexité du débat sur les calendriers surchargés. Luis Enrique ne nie pas le problème mais apporte des nuances intéressantes. Si une révolution semble nécessaire, elle devra tenir compte des spécificités de chaque pays. Une grève des joueurs fera-t-elle bouger les lignes ? Réponse dans les prochains mois…
