C’est le jour J pour des millions de Français. Ce jeudi 26 septembre, les comptes bancaires de près de 10 millions de contribuables vont être débités d’un reliquat d’impôt sur le revenu à payer. Une mauvaise nouvelle qui risque d’en surprendre plus d’un en cette fin de mois. Mais pas de panique, avoir un reste à charge n’est pas forcément synonyme de problèmes avec le fisc. On vous explique tout ce qu’il faut savoir.
Prélèvement automatique pour 9,8 millions de Français
Selon un communiqué de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), ce sont exactement 9,8 millions de contribuables qui sont concernés par ce prélèvement automatique. Cet été, en recevant leur avis d’imposition, ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’ils devaient encore de l’argent au fisc. Un reliquat à payer qui sera donc prélevé directement sur leur compte en banque à partir de ce 26 septembre.
Pas d’inquiétude à avoir
Si vous faites partie des Français concernés, pas de panique. Avoir un reste à charge n’est pas illégal, c’est même assez courant depuis la mise en place du prélèvement à la source en 2019. Ce système fonctionne sur la base de ce que vous avez déclaré en début d’année. Si votre situation a évolué entre temps (augmentation de salaire, perte d’un crédit d’impôt, changement de situation familiale…), un ajustement est nécessaire au moment de la déclaration de revenus du printemps. D’où ce reliquat à payer pour certains.
16 millions ont été remboursés
À l’inverse, ce sont 16 millions de contribuables qui ont reçu un remboursement de trop payé d’impôt sur le revenu cet été. La DGFiP leur a restitué directement sur leur compte le surplus prélevé en 2023.
Pour éviter d’avoir un montant complémentaire à payer en 2025, pensez à déclarer au plus vite tout changement de situation personnelle ou de variation de revenus.
DGFiP
Un ou quatre prélèvements selon les cas
Le nombre de prélèvements pour régler ce reliquat dépend du montant à payer :
- Si le reste à charge est inférieur à 300 euros, un unique prélèvement sera effectué le 26 septembre.
- Au-delà de 300 euros, le montant sera divisé en quatre prélèvements égaux, étalés sur quatre mois (26 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 27 décembre).
Attention aux rejets de prélèvement
Seul bémol, en cas de rejet de prélèvement, si votre compte n’est pas suffisamment approvisionné, vous vous exposez à des frais bancaires ainsi qu’à une majoration d’impôt prévue par le Code général des impôts. Vous recevrez alors un avis de rejet vous invitant à régulariser votre situation au plus vite.
En résumé, ce prélèvement automatique n’a rien d’exceptionnel et concerne chaque année de nombreux contribuables. Le plus important est de garder un œil sur l’évolution de ses revenus et de sa situation, et de les déclarer rapidement au fisc pour ajuster au mieux son taux de prélèvement à la source. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises au moment de recevoir son avis d’imposition !