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Le monde du journalisme sportif en deuil : Hommage à Michel Artigala

Le monde du journalisme sportif pleure la disparition de Michel Artigala, figure incontournable du Figaro pendant plus de 20 ans. Retour sur le parcours exceptionnel de celui que tous surnommaient affectueusement "Mimi"...

C’est avec une immense tristesse que le monde du journalisme sportif a appris le décès de Michel Artigala, ce vendredi à l’âge de 94 ans. Figure emblématique du service des sports du Figaro pendant plus de deux décennies, celui que tous surnommaient affectueusement “Mimi” laisse derrière lui le souvenir d’un homme passionné, élégant et profondément humain.

Un parcours remarquable dans la presse sportive

Originaire du Pays basque, Michel Artigala a débuté sa carrière au Parisien Libéré dans les années 60, avant de rejoindre la rédaction de l’Aurore. C’est là qu’il suivra notamment les épopées des Verts de Saint-Étienne, club phare du football français de l’époque. En 1978, le rachat de l’Aurore par Robert Hersant le mène tout droit vers le Figaro, journal auquel il restera fidèle jusqu’à sa retraite en 1998.

Un reporter touche-à-tout

Au cours de sa riche carrière, “Mimi” aura couvert une multitude de disciplines et d’événements sportifs. Parmi ses sujets de prédilection, le tennis occupait une place de choix. Il a notamment suivi de près le dernier sacre français à Roland-Garros, celui de Yannick Noah en 1983. Grand amateur de patinage artistique, il a aussi brillé dans la couverture des Jeux olympiques d’hiver, dirigeant même le centre de presse lors des JO d’Albertville en 1992.

Tu vas nous manquer Mimi.

La rédaction du Figaro

Un homme de valeur apprécié de tous

Au-delà de ses qualités professionnelles unanimement reconnues, Michel Artigala était avant tout apprécié pour ses qualités humaines. Toujours tiré à quatre épingles, arborant costume et cravate, il forçait le respect tout en cultivant des relations chaleureuses avec ses collègues. Jusqu’à ses derniers jours, il a maintenu le contact avec ses anciens camarades du Figaro, prenant plaisir à les retrouver plusieurs fois par an autour d’un déjeuner convivial.

A plus de 94 ans, celui qui résidait à Montrouge, tout près de son cher club de l’AC Montrouge, faisait encore preuve d’une vivacité d’esprit et d’un intérêt pour l’actualité sportive qui forçaient l’admiration. Sa disparition laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.

Le Figaro adresse ses plus sincères condoléances à son épouse, ses fils et ses petits-enfants. La rédaction gardera de “Mimi” le souvenir ému d’un grand journaliste et d’un homme d’exception. Comme le soulignait avec justesse un de ses proches : “Au terme d’autres Jeux olympiques fabuleux, lui qui aimait tant le sport, et tous les sports, a décidé de rentrer au vestiaire prendre quelques instants de repos bien mérités”. Repose en paix, Mimi.

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