Après de longues journées de tractations et de suspense, la composition du nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier a enfin été dévoilée. Cet exécutif, issu d’un accord entre les macronistes et la droite, se veut le reflet d’un nouvel équilibre politique. Mais derrière les noms et les postes se cachent de véritables enjeux de pouvoir et d’influence. Décryptage.
Un gouvernement sous le signe du compromis
La nomination de Michel Barnier à Matignon avait suscité de nombreuses interrogations quant à la place qui serait accordée aux macronistes dans ce nouvel exécutif. Le premier ministre, issu des rangs de la droite républicaine, devait en effet composer avec les ambitions et les exigences de la majorité présidentielle sortante.
Après de multiples allers-retours entre l’Élysée et l’Hôtel de Matignon, un équilibre semble avoir été trouvé. Les macronistes, sans être ultra-dominants, décrochent plusieurs ministères stratégiques comme l’Économie, l’Éducation ou encore la Transition écologique. De quoi rassurer sur la continuité de certaines réformes engagées sous le précédent quinquennat.
Des profils variés pour incarner le renouveau
Au-delà de l’équilibre entre les différentes sensibilités politiques, ce gouvernement se distingue par la variété des profils choisis. Élus locaux, hauts fonctionnaires, personnalités issues de la société civile… Michel Barnier a voulu constituer une équipe aux expériences et aux parcours diversifiés.
Nous avons voulu des personnalités compétentes, représentatives des différentes forces vives du pays, pour incarner ce nouvel élan.
a déclaré le premier ministre.
Une façon de tourner la page des années Macron, parfois critiquées pour la technocratisation à outrance de l’exécutif, et de renouer avec une forme de proximité avec les territoires et les citoyens.
Des ministres sans ambitions présidentielles ?
Si ce gouvernement se veut le reflet d’une nouvelle ère, certains choix interrogent. Michel Barnier a en effet écarté les personnalités de premier plan, susceptibles de nourrir des ambitions présidentielles à court ou moyen terme.
Michel Barnier ne voulait pas dans son gouvernement de personnes qui ont des ambitions présidentielles
s’était d’ailleurs exprimé Édouard Philippe, lui-même pressenti un temps pour Matignon.
Une prudence qui traduit la volonté du chef du gouvernement d’avoir les coudées franches pour mener sa feuille de route, sans être confronté à des velléités individuelles trop affirmées. Mais aussi le souci d’Emmanuel Macron de ne pas voir émerger trop rapidement un dauphin potentiel.
Les défis à relever pour ce nouvel exécutif
Au-delà des questions d’équilibre et de répartition des postes, ce gouvernement va devoir rapidement se mettre au travail pour répondre aux nombreux défis qui attendent le pays. Pouvoir d’achat, transition écologique, réforme des retraites, lutte contre les inégalités… Les chantiers ne manquent pas.
La capacité de Michel Barnier à imprimer sa marque, à incarner ce fameux “en même temps” cher à Emmanuel Macron, tout en composant avec une majorité relative à l’Assemblée, sera déterminante. Les prochaines semaines nous diront si ce gouvernement de compromis est en mesure de répondre aux attentes des Français et de tracer un nouveau cap pour le pays.
Au-delà de l’équilibre entre les différentes sensibilités politiques, ce gouvernement se distingue par la variété des profils choisis. Élus locaux, hauts fonctionnaires, personnalités issues de la société civile… Michel Barnier a voulu constituer une équipe aux expériences et aux parcours diversifiés.
Nous avons voulu des personnalités compétentes, représentatives des différentes forces vives du pays, pour incarner ce nouvel élan.
a déclaré le premier ministre.
Une façon de tourner la page des années Macron, parfois critiquées pour la technocratisation à outrance de l’exécutif, et de renouer avec une forme de proximité avec les territoires et les citoyens.
Des ministres sans ambitions présidentielles ?
Si ce gouvernement se veut le reflet d’une nouvelle ère, certains choix interrogent. Michel Barnier a en effet écarté les personnalités de premier plan, susceptibles de nourrir des ambitions présidentielles à court ou moyen terme.
Michel Barnier ne voulait pas dans son gouvernement de personnes qui ont des ambitions présidentielles
s’était d’ailleurs exprimé Édouard Philippe, lui-même pressenti un temps pour Matignon.
Une prudence qui traduit la volonté du chef du gouvernement d’avoir les coudées franches pour mener sa feuille de route, sans être confronté à des velléités individuelles trop affirmées. Mais aussi le souci d’Emmanuel Macron de ne pas voir émerger trop rapidement un dauphin potentiel.
Les défis à relever pour ce nouvel exécutif
Au-delà des questions d’équilibre et de répartition des postes, ce gouvernement va devoir rapidement se mettre au travail pour répondre aux nombreux défis qui attendent le pays. Pouvoir d’achat, transition écologique, réforme des retraites, lutte contre les inégalités… Les chantiers ne manquent pas.
La capacité de Michel Barnier à imprimer sa marque, à incarner ce fameux “en même temps” cher à Emmanuel Macron, tout en composant avec une majorité relative à l’Assemblée, sera déterminante. Les prochaines semaines nous diront si ce gouvernement de compromis est en mesure de répondre aux attentes des Français et de tracer un nouveau cap pour le pays.