Quel match mes amis ! Ce samedi 20 mai restera gravé dans les mémoires des amateurs de rugby. Le Stade Toulousain affrontait les redoutables Irlandais du Leinster en finale de la Champions Cup au Tottenham Hotspur Stadium de Londres. Un choc des titans entre deux des plus grands clubs européens, qui nous a tenus en haleine jusqu’au bout du suspense !
80 minutes d’une intensité folle
Dès le coup d’envoi, on sentait que cette finale allait être spéciale. Du combat, de l’engagement, du jeu… Les deux équipes ont livré une prestation XXL, digne de ce rendez-vous au sommet. Malgré quelques imprécisions et maladresses, conséquence de l’énorme pression qui pesait sur leurs épaules, Toulousains et Leinstermen nous ont offert un spectacle de toute beauté.
Les défenses agressives et des contests intenses ont pris le pas sur les envolées lyriques, mais le suspense était à son comble. Le score à la mi-temps ? 12-12, symbole parfait de l’équilibre des forces et de l’incertitude qui régnaient sur la pelouse londonienne.
Lebel, l’homme providentiel
Dans ce scénario indécis, il fallait un homme pour faire la différence. Et cet homme providentiel, c’est Matthis Lebel. L’ailier du Stade Toulousain, formé au club, a surgi tel un diable de sa boîte en prolongation pour inscrire un essai capital dans le coin droit de l’en-but irlandais.
J’ai vu qu’il y avait un intervalle, j’ai mis les cannes et tout donné pour aller à dame. C’est un rêve de gosse qui se réalise !
– Matthis Lebel
Un essai en coin d’une importance capitale, qui permet aux Rouge et Noir de prendre les commandes au score pour la première fois du match. Les dernières minutes furent irrespirables, mais les Toulousains ont tenu bon pour s’offrir un 6ème titre européen, un record !
Toulouse, roi d’Europe
Cette victoire vient récompenser la saison exceptionnelle des Stadistes, leaders incontestés du Top 14 et auteurs d’un parcours presque parfait sur la scène continentale. Un succès qui porte la marque des cadres du vestiaire toulousain :
- Antoine Dupont, le meilleur joueur du monde, encore étincelant
- Julien Marchand, capitaine exemplaire
- Romain Ntamack, maître à jouer et buteur décisif
- Cyril Baille et Peato Mauvaka, les pilliers inarrêtables
Avec ce 6ème titre, le Stade Toulousain écrit un peu plus sa légende et s’affirme comme le club de référence en Europe. Une consécration méritée pour ce géant du rugby français, qui marche sur les traces de ses glorieux aînés. Le rugby roi est bien vivant dans la Ville rose !
Le chiffre : 6
Comme le nombre d’étoiles européennes désormais accrochées au maillot toulousain. Un record absolu dans l’histoire de la Champions Cup :
| Saison | Adversaire | Score |
| 1995-96 | Cardiff | 21-18 |
| 2002-03 | Perpignan | 22-17 |
| 2004-05 | Stade Français | 18-12 |
| 2009-10 | Biarritz | 21-19 |
| 2020-21 | La Rochelle | 22-17 |
| 2022-23 | Leinster | 29-26 |
Une épopée européenne sans égale, jalonnée de victoires de prestige face à des cadors du continent. Avec ces 6 titres, Toulouse devance largement le Leinster et les Saracens (3 succès chacun). La démonstration éclatante que le rugby français peut régner sur l’Europe quand il s’en donne les moyens !
Alors savourons ce nouveau sacre du Stade Toulousain, qui prouve que l’esprit de conquête est toujours là dans la Ville rose. Et un grand bravo à Matthis Lebel, nouveau héros local, dont l’essai restera dans la légende du club. Quel pied cette finale !
