ActualitésSociété

Scandale Judiciaire : Le Calvaire de Gisèle Pelicot

Gisèle Pelicot, victime de 51 viols à son insu, dénonce l'humiliation subie lors du procès de Mazan. Dans un cri du cœur, elle s'insurge contre la cruauté des accusés et...

C’est un cri du cœur qui a résonné dans le tribunal d’Avignon ce mercredi 18 septembre. Gisèle Pelicot, victime de 51 viols conjugaux à son insu, perpétrés par son mari et 50 autres hommes, a pris la parole pour dénoncer l’humiliation qu’elle subit depuis le début du procès des viols de Mazan.

Pour la première fois depuis le début des audiences, cette femme de 72 ans a haussé le ton, visiblement excédée par la tournure des débats. “Depuis que je suis arrivée dans cette salle d’audience, je me sens humiliée”, a-t-elle déclaré avec fermeté. “J’ai l’impression que la coupable, c’est moi.”

Une victime indignée face à la “cruauté” des accusés

Gisèle Pelicot n’a pas mâché ses mots pour exprimer son indignation face à ce qu’elle considère comme un procès inéquitable. Droguée et violée par 51 hommes, dont son propre mari, elle dénonce aujourd’hui le “déballage humiliant” auquel elle est contrainte.

“On veut dire que j’ai appâté ces hommes ? Que je suis alcoolique, exhibitionniste ?”, s’insurge-t-elle. “Je suis une femme pudique. L’échangisme et le triolisme ne font pas partie de ma culture. En tant que femme, l’humiliation est totale.”

Visiblement éprouvée par ces accusations qu’elle juge dégradantes, Gisèle Pelicot a également fustigé certaines prises de parole, comme celle d’un avocat qui avait assuré qu'”il y a viol et viol”, minimisant ainsi la gravité des faits.

“Des dégénérés” sans “cerveau”

Excédée par les questions des avocats de la défense concernant l’horodatage des vidéos intimes filmées par son ex-mari à son insu, Gisèle Pelicot s’est emportée :

Est-ce que c’est une question de temps, le viol ? Trois minutes c’est pas un viol, mais une heure c’est un viol ? Quand on voit une femme inerte dans son lit, on la viole ? Ils n’ont pas de cerveau ? C’est quoi ces hommes, des dégénérés ?

Des questions qui résonnent douloureusement dans ce procès hors-norme, où une femme droguée à son insu a été la proie de dizaines d’hommes, dans une affaire de viols multiples et de soumission chimique inédite en France.

Un procès qui “dépasse les frontières”

Le procès des viols de Mazan, qui juge 51 accusés dont le mari de Gisèle Pelicot, est scruté bien au-delà des frontières françaises. La presse étrangère, fascinée par cette affaire hors du commun, a fait le déplacement pour suivre ce procès qui “dépasse les frontières”.

Mais pour Gisèle Pelicot, c’est avant tout le combat d’une vie. Celui d’une femme brisée qui tente de se reconstruire après avoir été, à son insu, l’objet de fantasmes cruels et pervers. Un combat pour sa dignité, qu’elle mène aujourd’hui devant la justice, malgré l’humiliation et la honte.

Un procès qui soulève de nombreuses questions sur le viol conjugal, le consentement, et la prise en charge des victimes. Des questions cruciales, alors que chaque année en France, des milliers de femmes sont victimes de viols et d’agressions sexuelles, souvent dans l’indifférence et le silence.

“On veut dire que j’ai appâté ces hommes ? Que je suis alcoolique, exhibitionniste ?”, s’insurge-t-elle. “Je suis une femme pudique. L’échangisme et le triolisme ne font pas partie de ma culture. En tant que femme, l’humiliation est totale.”

Visiblement éprouvée par ces accusations qu’elle juge dégradantes, Gisèle Pelicot a également fustigé certaines prises de parole, comme celle d’un avocat qui avait assuré qu'”il y a viol et viol”, minimisant ainsi la gravité des faits.

“Des dégénérés” sans “cerveau”

Excédée par les questions des avocats de la défense concernant l’horodatage des vidéos intimes filmées par son ex-mari à son insu, Gisèle Pelicot s’est emportée :

Est-ce que c’est une question de temps, le viol ? Trois minutes c’est pas un viol, mais une heure c’est un viol ? Quand on voit une femme inerte dans son lit, on la viole ? Ils n’ont pas de cerveau ? C’est quoi ces hommes, des dégénérés ?

Des questions qui résonnent douloureusement dans ce procès hors-norme, où une femme droguée à son insu a été la proie de dizaines d’hommes, dans une affaire de viols multiples et de soumission chimique inédite en France.

Un procès qui “dépasse les frontières”

Le procès des viols de Mazan, qui juge 51 accusés dont le mari de Gisèle Pelicot, est scruté bien au-delà des frontières françaises. La presse étrangère, fascinée par cette affaire hors du commun, a fait le déplacement pour suivre ce procès qui “dépasse les frontières”.

Mais pour Gisèle Pelicot, c’est avant tout le combat d’une vie. Celui d’une femme brisée qui tente de se reconstruire après avoir été, à son insu, l’objet de fantasmes cruels et pervers. Un combat pour sa dignité, qu’elle mène aujourd’hui devant la justice, malgré l’humiliation et la honte.

Un procès qui soulève de nombreuses questions sur le viol conjugal, le consentement, et la prise en charge des victimes. Des questions cruciales, alors que chaque année en France, des milliers de femmes sont victimes de viols et d’agressions sexuelles, souvent dans l’indifférence et le silence.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.