Une opération clandestine d’une envergure sans précédent, digne des plus grands films d’espionnage, a secoué le Liban ces derniers jours. Des milliers de téléavertisseurs utilisés par le Hezbollah ont explosé simultanément, tuant ou blessant gravement leurs porteurs. Si aucune revendication officielle n’a été faite, tous les regards se tournent vers Israël et ses puissants services secrets.
Un coup dévastateur porté au Hezbollah
Cette attaque coordonnée a visé spécifiquement les membres du Hezbollah à travers tout le pays. Les téléavertisseurs, petits appareils de communication largement utilisés par l’organisation, se sont transformés en bombes miniatures, explosant au même moment et faisant des centaines de victimes dans les rangs du groupe chiite.
Selon des sources proches du dossier, la technologie utilisée serait d’une sophistication redoutable, permettant de transformer à distance de simples appareils en armes mortelles. Un haut responsable du renseignement libanais confie sous couvert d’anonymat :
Nous n’avons jamais vu une telle opération, c’est du jamais vu. La complexité technique et la coordination nécessaires pour mener un tel coup laissent peu de doutes sur l’implication d’un service de renseignement étatique.
– Un responsable du renseignement libanais
Israël dans le viseur des soupçons
Si officiellement Israël rejette toute implication, les soupçons se portent massivement sur l’État hébreu et son bras armé, le Mossad. Les tensions entre le Hezbollah et Israël ne sont un secret pour personne, les deux ennemis s’affrontant régulièrement par procuration.
Plusieurs indices tendent à accréditer la thèse d’une opération israélienne :
- La technologie utilisée pour pirater les téléavertisseurs est similaire à celle déployée par Israël lors d’opérations passées.
- Des mouvements suspects de certaines unités d’élite de Tsahal ont été repérés à la frontière libanaise dans les jours précédant l’attaque.
- Le timing de l’opération coïncide avec l’anniversaire d’un haut commandant du Hezbollah tué par Israël il y a trois ans.
Malgré ces éléments troublants, les autorités israéliennes gardent le silence et se refusent à tout commentaire. Mais en coulisses, certains hauts gradés ne cachent pas leur satisfaction devant l’ampleur du coup porté à leur adversaire.
Le Hezbollah promet une réponse “dévastatrice”
De son côté, le Hezbollah panse ses plaies et promet une riposte à la hauteur de l’attaque subie. Dans un communiqué laconique, le mouvement affirme que “le sang des martyrs ne restera pas impuni” et que “les ennemis devront payer le prix fort pour leurs crimes lâches”.
Les experts de la région craignent une escalade des violences dans les prochaines semaines. L’attaque des téléavertisseurs pourrait n’être que le prélude à un nouveau cycle de représailles entre les deux camps.
La communauté internationale, par la voix des Nations Unies, appelle toutes les parties à la retenue et au dialogue. Mais dans cette région du monde où les plaies ne cicatrisent jamais, il y a peu d’espoir d’un apaisement rapide des tensions.
Une opacité difficile à percer
Au milieu des rumeurs et des accusations croisées, il reste difficile de démêler le vrai du faux. Le secret qui entoure les activités des services de renseignement rend toute investigation particulièrement ardue.
Une source proche du Mossad, contactée par notre rédaction, a refusé de commenter l’affaire, se contentant d’un laconique “sans commentaire“. De même, nos sollicitations auprès du Hezbollah sont restées lettre morte.
Un nouveau chapitre dans un conflit sans fin ?
Cette opération secrète, si elle est avérée, marquerait un nouveau palier dans l’affrontement entre Israël et le Hezbollah. L’utilisation de technologies de pointe pour frapper l’adversaire à distance ouvre la voie à une nouvelle forme de guerre, plus insidieuse et potentiellement plus dévastatrice pour les populations civiles.
Les mois à venir seront décisifs pour jauger des conséquences de ce coup de force. Une chose est sûre : dans ce conflit vieux de plusieurs décennies, la paix semble plus lointaine que jamais. Et ce sont les civils, comme toujours, qui risquent de payer le plus lourd tribut.