Ce jeudi soir, le Racing Club de Lens a un rendez-vous crucial avec son histoire récente. Après 15 longues années sans goûter aux joutes continentales, les Sang et Or ont l’opportunité de retrouver l’Europe en validant leur billet pour la phase de groupe de la Ligue Conférence. Mais pour cela, il faudra d’abord s’imposer sur la pelouse mythique du stade olympique d’Athènes face au Panathinaïkos.
Une courte victoire à l’aller à confirmer
Il y a une semaine, Lens s’était imposé 2-1 à Bollaert-Delelis au match aller de ce barrage, malgré l’expulsion précoce de Machado dès la 20e minute. Un court avantage qu’il faudra défendre ce soir en Grèce dans un contexte qui s’annonce particulièrement hostile. Le club artésien n’a plus foulé une pelouse européenne depuis la saison 2007-2008 et une élimination en seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA (ancêtre de la Ligue Europa) face au Bayer Leverkusen.
En quête d’une nouvelle épopée continentale
Après avoir été privé d’Europe pendant plus d’une décennie et même connu un passage en Ligue 2, le RC Lens veut renouer avec son glorieux passé. Le club nordiste avait notamment atteint les demi-finales de la Coupe UEFA en 2000, s’inclinant face à Arsenal. L’an dernier, pour leur retour sur la scène européenne, les Lensois avaient été éliminés en barrages de la Ligue Europa par le Feyenoord Rotterdam, futur vainqueur de la compétition.
On a à cœur de bien faire et de se qualifier. Cela fait longtemps que le club attend ça. On a tous envie de vivre ces matches européens.
– Jonathan Gradit, défenseur du RC Lens
Un déplacement périlleux en terre grecque
Pour valider son billet pour la phase de groupe de la C4, Lens devra donc s’imposer ou obtenir un nul en marquant au moins un but ce soir à Athènes. Une mission qui s’annonce délicate face à un Panathinaïkos qui reste sur une saison décevante (4e du championnat grec) mais qui a pour habitude de se sublimer dans son antre du stade olympique, réputé pour son ambiance surchauffée.
Le défi de Will Still
Pour ce rendez-vous capital, l’entraîneur lensois Will Still, révélation de la dernière saison de Ligue 1, devrait reconduire son schéma tactique en 3-4-1-2 avec le duo Sotoca-Saïd en attaque. Au milieu, le jeune prodige David Pereira da Costa, auteur d’un début de saison prometteur, sera chargé d’apporter le danger dans le camp grec. Derrière, la charnière centrale new look Gradit-Medina aura fort à faire pour contenir les assauts des attaquants du Pana emmenés par le Croate Iyayi Atiemwen.
À quelques heures du coup d’envoi, tous les espoirs du peuple lensois reposent sur les épaules des coéquipiers de Seko Fofana. Après 15 ans de disette européenne et des hauts et des bas, le Racing rêve de s’offrir un nouvel automne continental et de renouer avec la magie des soirées européennes à Bollaert. Verdict ce soir aux alentours de 22h !
