Saviez-vous que la maladie cœliaque touche 2 millions de personnes aux États-Unis, mais que 83% d’entre elles ne sont pas diagnostiquées ou ont reçu un mauvais diagnostic ? Cette maladie auto-immune, déclenchée par la consommation de gluten, peut causer une multitude de symptômes sournois qui sont souvent confondus avec d’autres troubles. Découvrez si vous pourriez être concerné et comment obtenir un diagnostic adéquat.
Les signes trompeurs de la maladie cœliaque
La maladie cœliaque peut se manifester de diverses manières, rendant le diagnostic difficile. Voici quelques symptômes courants :
- Ballonnements, gaz et crampes abdominales
- Nausées, vomissements, diarrhée ou constipation
- Éruptions cutanées et maux de tête
- Anxiété, irritabilité et léthargie
- Douleurs osseuses ou articulaires
Chez les enfants, la maladie cœliaque peut également entraîner un retard de croissance, une puberté tardive et une perte de poids. Ces symptômes ressemblent à ceux d’autres maladies comme la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable ou l’intolérance au lactose, d’où l’importance d’un diagnostic précis.
Comment savoir si vous avez la maladie cœliaque ?
Pour diagnostiquer la maladie cœliaque, votre médecin procédera à différents tests, en commençant généralement par une analyse sanguine pour rechercher des anticorps spécifiques. Si le résultat est positif, une endoscopie avec biopsie de l’intestin grêle sera réalisée pour confirmer le diagnostic. Des tests génétiques peuvent également être effectués, car la maladie a une composante héréditaire.
Il est crucial de continuer à consommer du gluten avant les tests, car son élimination prématurée peut fausser les résultats et retarder le bon diagnostic.
– Dr Emily Lachtrupp, diététicienne
Maladie cœliaque vs allergie au blé et sensibilité au gluten
Si les tests sanguins ne révèlent pas d’anticorps liés à la maladie cœliaque mais que vous avez toujours des symptômes en consommant du gluten, votre médecin pourra vous faire passer un test d’allergie au blé. En cas de résultat négatif, il pourra vous suggérer un régime d’élimination du gluten pour déterminer si vous avez une sensibilité non cœliaque au gluten, bien qu’il n’existe pas encore de consensus scientifique pour diagnostiquer cette condition.
Les complications d’une maladie cœliaque non traitée
Laisser la maladie cœliaque sans traitement peut avoir de graves conséquences sur votre santé. La malabsorption des nutriments peut entraîner de multiples carences et problèmes :
- Ostéoporose et anémie ferriprive
- Dysfonctionnement de la vésicule biliaire
- Insuffisance pancréatique et diabète de type 1
- Infertilité, fausses couches et troubles neurologiques
- Risque accru de maladies cardiovasculaires
Traitement de la maladie cœliaque : le régime sans gluten
La principale façon de gérer la maladie cœliaque est de suivre un régime strict sans gluten. Cela implique d’éviter le blé, l’orge, le seigle, l’avoine contaminée et leurs dérivés, même à l’état de traces. Le gluten peut se cacher dans de nombreux aliments transformés comme les soupes, sauces, assaisonnements et même certains produits non alimentaires comme les dentifrices et rouges à lèvres.
Travailler avec un diététicien spécialisé est essentiel pour apprendre à repérer le gluten, assurer un équilibre nutritionnel et prévenir les carences. N’hésitez pas à vous appuyer sur des ressources fiables pour vous guider dans votre nouvelle alimentation.
En conclusion
La maladie cœliaque est une condition auto-immune sérieuse déclenchée par le gluten, qui endommage l’intestin grêle et interfère avec l’absorption des nutriments. Ses symptômes variés la rendent difficile à diagnostiquer, c’est pourquoi il est crucial de consulter un médecin en cas de suspicion. Des tests sanguins, une endoscopie et une biopsie permettront de poser un diagnostic précis. Le seul traitement est un régime sans gluten strict à vie, qui nécessite souvent l’accompagnement d’un diététicien. Si vous pensez être concerné, n’attendez pas pour agir et préserver votre santé !
