Imaginez un monde où l’argent coule à flots, où le luxe le plus extravagant est la norme. Bienvenue dans l’univers de Teodoro Obiang Nguema Mangue, fils de l’indétrônable président de Guinée équatoriale. Pendant que la moitié de la population guinéenne survit sous le seuil de pauvreté, “Le Prince”, comme on le surnomme, étale sans vergogne sa vie dorée sur les réseaux sociaux. Un train de vie indécent qui fait grincer des dents.
Une richesse ostentatoire exposée sur Instagram
Le compte Instagram de Teodoro Obiang est une véritable ode à l’opulence. Villas somptueuses, voitures de luxe, jets privés, rien n’est trop beau pour celui qui occupe également le poste de vice-président de ce petit pays d’Afrique centrale. Des responsabilités qui ne semblent guère freiner ses ardeurs dépensières ni sa soif d’exhibitionnisme.
Des fêtes d’anniversaire dignes d’un nabab
Pour ses 49 ans en 2018, Teodoro Obiang s’est offert une réception grandiose dans un palace de Malabo, la capitale. Sous les lustres de cristal, une immense scène, des néons clignotants, des centaines d’invités triés sur le volet… Rien n’a été laissé au hasard pour célébrer “son Excellence” comme il se doit. Un faste indécent quand on sait que le pays est gangréné par la pauvreté.
J’ai mes chaussures bleues. Va me chercher la Rolls bleue.
Une des excentricités de Teodoro Obiang rapportée par son entourage
Un fils à papa qui n’a jamais travaillé
“Le Prince” mène la grande vie depuis toujours, sans avoir jamais eu besoin de travailler. Son père, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dirige la Guinée équatoriale d’une main de fer depuis 1979, un record mondial de longévité au pouvoir. Une sinécure qui permet à son fils de jouir sans compter de la manne pétrolière du pays, au détriment de la population.
La jet-set, sa seconde famille
Quand il ne parade pas dans les rues de Malabo au volant de ses bolides rutilants, on peut croiser Teodorin dans les lieux les plus select de la planète. De Paris à Rio en passant par Dubaï, le golden boy guinéen aime s’afficher aux côtés des célébrités et des happy few, loin du quotidien misérable de ses compatriotes.
Un contraste indécent avec la pauvreté ambiante
En Guinée équatoriale, près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté selon la Banque mondiale, avec moins de 1,90 dollar par jour. Un chiffre qui jure terriblement avec le train de vie fastueux de la famille présidentielle. Pendant que Teodorin s’adonne au joyeux gaspillage, les Guinéens se serrent la ceinture.
Le règne de Teodoro Obiang père n’est pas près de s’achever et son fils semble déjà promis à lui succéder. De quoi promettre encore de belles années de dépenses somptuaires et d’étalage de richesses pour “Le Prince”, au grand dam d’un peuple qui n’a pas fini de trinquer. L’histoire d’un pays résumée en un compte Instagram indécent…