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La Justice Néerlandaise Saisit le Matériel de l’Écurie Haas F1

L'écurie Haas F1 fait face à un revers juridique majeur aux Pays-Bas. Son matériel a été saisi dans l'attente du remboursement d'une dette à un ancien sponsor russe. Découvrez les dessous de cette affaire qui ébranle le paddock à l'aube du Grand Prix des Pays-Bas...

Dans les coulisses de la Formule 1, une bataille judiciaire se joue actuellement entre l’écurie américaine Haas et son ancien sponsor russe Uralkali. Un conflit qui vient de connaître un nouveau rebondissement aux Pays-Bas, où la justice locale a décidé de saisir le matériel de l’équipe en attendant le remboursement d’une importante somme d’argent.

Un partenariat brisé par la guerre en Ukraine

Tout a commencé en février 2022, lorsque Haas a choisi de mettre fin à son contrat de sponsoring avec Uralkali suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une décision qui n’a pas été du goût du fabricant d’engrais russe, qui a attaqué l’écurie en justice en Suisse pour obtenir le remboursement d’une partie du partenariat, estimée à environ 9 millions d’euros selon plusieurs médias spécialisés.

Malgré un arbitrage en sa faveur en juin dernier, Uralkali n’avait toujours pas obtenu le versement de cette somme de la part de Haas. C’est pourquoi l’entreprise s’est tournée vers la justice néerlandaise pour faire saisir les actifs de l’écurie présents dans le paddock du circuit de Zandvoort, où doit se dérouler le Grand Prix des Pays-Bas ce week-end.

Haas déterminé à payer “le plus rapidement possible”

Face à cette situation, les dirigeants de Haas se veulent rassurants. Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie, a déclaré vendredi :

Nous acceptons l’arbitrage, nous ne le contestons absolument pas. Mais c’est un processus compliqué pour transférer les fonds. Nous y travaillons mais cela a pris plus de temps que nous l’espérions. Nous sommes déterminés à effectuer ce paiement le plus rapidement possible.

Le temps presse cependant pour l’écurie américaine, dont le matériel doit en principe être acheminé dès lundi vers l’Italie pour le Grand Prix de Monza le week-end suivant. Une course contre-la-montre s’engage donc pour Haas, qui espère pouvoir honorer sa dette et récupérer son matériel au plus vite.

Un coup dur avant le Grand Prix des Pays-Bas

Cette affaire tombe au plus mal pour Haas, à quelques heures des premiers essais libres sur le circuit néerlandais. Si l’équipe assure que cela ne l’empêchera pas de participer à la course, nul doute que cette saisie aura un impact sur sa préparation et son moral.

C’est un nouveau défi à relever pour une écurie habituée aux montagnes russes depuis son arrivée en Formule 1 en 2016. Après des débuts prometteurs, Haas a connu des saisons plus compliquées, terminant à la 9e place du classement des constructeurs en 2019 et 2020.

Le partenariat avec Uralkali et l’arrivée du pilote russe Nikita Mazepin en 2021 devaient apporter un nouveau souffle et des moyens supplémentaires à l’équipe. Mais le conflit en Ukraine a bouleversé ces plans et placé Haas dans une situation financière et sportive délicate.

Des performances en dents de scie cette saison

Sur la piste, l’écurie a réalisé un début de saison 2022 encourageant, marquant des points régulièrement grâce notamment aux belles performances de Kevin Magnussen, de retour après un an d’absence. Mais la seconde partie de championnat s’avère plus compliquée, avec seulement 2 points inscrits lors des 6 dernières courses.

Actuellement 7e du classement des constructeurs, Haas espère profiter du Grand Prix des Pays-Bas et de la fin de saison européenne pour renouer avec les bons résultats et assurer sa place dans le top 10. Mais l’affaire Uralkali vient s’ajouter à une liste déjà longue de défis à relever pour l’équipe américaine.

Une chose est sûre : toute l’attention du paddock sera tournée vers le stand Haas ce week-end à Zandvoort. Beaucoup se demandent comment l’écurie va gérer cette situation inédite et quelles seront les conséquences de ce bras de fer judiciaire avec son ancien sponsor russe. Réponse dans les prochains jours, sur et en dehors de la piste.

Le partenariat avec Uralkali et l’arrivée du pilote russe Nikita Mazepin en 2021 devaient apporter un nouveau souffle et des moyens supplémentaires à l’équipe. Mais le conflit en Ukraine a bouleversé ces plans et placé Haas dans une situation financière et sportive délicate.

Des performances en dents de scie cette saison

Sur la piste, l’écurie a réalisé un début de saison 2022 encourageant, marquant des points régulièrement grâce notamment aux belles performances de Kevin Magnussen, de retour après un an d’absence. Mais la seconde partie de championnat s’avère plus compliquée, avec seulement 2 points inscrits lors des 6 dernières courses.

Actuellement 7e du classement des constructeurs, Haas espère profiter du Grand Prix des Pays-Bas et de la fin de saison européenne pour renouer avec les bons résultats et assurer sa place dans le top 10. Mais l’affaire Uralkali vient s’ajouter à une liste déjà longue de défis à relever pour l’équipe américaine.

Une chose est sûre : toute l’attention du paddock sera tournée vers le stand Haas ce week-end à Zandvoort. Beaucoup se demandent comment l’écurie va gérer cette situation inédite et quelles seront les conséquences de ce bras de fer judiciaire avec son ancien sponsor russe. Réponse dans les prochains jours, sur et en dehors de la piste.

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