L’ancien président américain Donald Trump a fait son grand retour sur la scène politique ce mercredi lors d’un meeting en Caroline du Nord, son premier rassemblement en extérieur depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime le mois dernier. Mais cette fois, le candidat républicain était protégé par d’imposantes vitres pare-balles, témoignant de l’extrême tension qui entoure sa campagne présidentielle.
Un dispositif de sécurité renforcé
Après l’incident en Pennsylvanie où un homme avait ouvert le feu en direction de Trump lors d’un meeting, le Secret Service avait recommandé au milliardaire de cesser les événements publics en extérieur. Mais le bouillonnant candidat a tenu à renouer avec ses supporters, quitte à s’entourer d’un impressionnant dispositif sécuritaire :
- Des panneaux en verre pare-balles entourant la scène
- Des tireurs d’élite positionnés sur les toits alentours
- Des conteneurs empilés par le Secret Service pour empêcher tout tir
Face à ces mesures, Donald Trump a tout de même fait fi du danger en descendant de scène pour embrasser l’un de ses fervents supporters. Un geste téméraire, mais symbolique pour celui qui veut incarner un homme proche du peuple malgré les menaces.
L’ombre de la tentative d’assassinat
Si l’ambiance était à la fête parmi les partisans de Trump, l’ombre de la fusillade de Pennsylvanie planait sur ce meeting. Cet événement sans précédent dans une campagne présidentielle moderne a profondément marqué les esprits, d’autant que le jeune tireur n’a toujours pas livré ses motivations.
Le Secret Service a accepté de renforcer considérablement ses moyens, ils en sont capables.
Donald Trump, sur les réseaux sociaux
De nombreuses théories complotistes circulent déjà parmi les supporters les plus radicaux de Trump, certains y voyant un acte commandité par le Deep State démocrate pour éliminer leur champion. Une rhétorique dangereuse dans un pays profondément divisé.
La course à la Maison Blanche se tend
Malgré ce contexte explosif, Donald Trump continue sa course à l’investiture républicaine. Il espère contrer Kamala Harris, officiellement investie par les démocrates, en multipliant les meetings dans les États-clés.
Mais sa sécurité préoccupe au plus haut point. Après la démission de la directrice du Secret Service, critiquée pour sa gestion de la tentative d’assassinat, l’agence doit prouver qu’elle peut protéger le sulfureux ex-président, pourtant coutumier des bains de foule.
Ce meeting aura montré que la campagne de 2024 s’annonce tendue, sous haute protection, loin de l’effervescence politique habituelle. Signe que l’Amérique vit une période troublée, au bord de la rupture démocratique tant redoutée.