Vous pensiez que les réfugiés afghans fuyaient la guerre et la terreur ? Détrompez-vous ! Selon une récente enquête de la chaîne allemande RTL, des centaines d’entre eux se rendent chaque semaine en vacances dans leur pays natal, profitant habilement de failles administratives et de la négligence du ministère de l’Intérieur allemand. Plongeons-nous dans les dessous de ce scandale qui fait trembler l’Allemagne…
Le Steindamm, porte d’entrée vers l’Hindou Kouch pour les “réfugiés”
Direction Hambourg, plus précisément le quartier de St. Georg. C’est ici, sur le Steindamm, qu’une multitude d’agences de voyage peu scrupuleuses organisent en toute impunité le retour “au bled” de centaines de soi-disant réfugiés afghans. Ces derniers, bien qu’ayant obtenu l’asile politique en Allemagne, n’hésitent pas à retourner régulièrement au pays pour des séjours qu’on imagine plus touristiques qu’humanitaires…
Mais comment diable est-ce possible ? C’est ce qu’a voulu comprendre “Extra”, l’émission d’investigation de RTL. Pendant plusieurs mois, ses journalistes ont enquêté pour mettre à nu l’ampleur de ce business aussi lucratif que malhonnête, révélant au passage l’incroyable passivité, voire la complicité, des autorités allemandes.
Des réfugiés qui s’affichent en vacances sur TikTok
Sur les réseaux sociaux, le doute n’est plus permis. De Londres à Berlin, de nombreux “exilés” afghans partagent sans vergogne photos et vidéos de leurs virées au pays, avec la “bénédiction” des talibans eux-mêmes selon certains témoignages. Loin d’être anecdotiques, ces allers-retours concerneraient des centaines de personnes chaque semaine rien qu’au départ de Hambourg. Un véritable pied-de-nez à l’hospitalité allemande !
Le stratagème du “Blue Pass” et des visas iraniens
Mais comment ces réfugiés réussissent-ils à déjouer la vigilance des autorités ? C’est ici qu’intervient le “Blue Pass”, un document de voyage délivré aux demandeurs d’asile en remplacement de leur passeport. Couplé à un “visa double entrée” fourni par les autorités iraniennes, il leur permet de rejoindre l’Afghanistan en passant par la Turquie puis l’Iran, le tout en dissimulant leur destination réelle.
Nous pouvons le faire pour vous sans aucun problème.
Une agence de voyage peu scrupuleuse
Le tour de passe-passe est simple : le visa est placé sur une feuille volante plutôt que dans le passeport, évitant ainsi les tampons compromettants. À l’arrivée en Allemagne, impossible pour les douaniers de deviner le pot-aux-roses…
L’incroyable passivité du ministère de l’Intérieur
Face à ces révélations accablantes, comment réagit le ministère de l’Intérieur ? Par un déni de responsabilité sidérant. Interrogée par RTL, la ministre Nancy Faeser botte en touche, affirmant qu’il ne lui appartient pas d’empêcher ce genre de dérives. Quant aux chiffres précis, ils ne seraient tout simplement “pas enregistrés statistiquement”.
Une négligence coupable pour Thorsten Frei, vice-président CDU/CSU de la commission des Affaires intérieures, persuadé que le ministère n’a “absolument aucun intérêt” à recenser ces données embarrassantes. Quant à Heiko Teggatz, président du syndicat de la police fédérale, il dénonce une faille béante dans la législation actuelle permettant à ces visas d’pacotille de passer entre les mailles du filet.
Alors, naïveté ou complicité du gouvernement allemand ? Une chose est sûre : cette enquête exclusive met en lumière les incohérences d’un système d’asile qui récompense les tricheurs plus que les réfugiés honnêtes. À l’heure où l’Afghanistan sombre dans le chaos, il est plus que temps pour Berlin d’assumer ses responsabilités et de mettre fin à cette fraude généralisée. Nos valeurs de solidarité et d’hospitalité méritent mieux que ce cynique détournement !