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L’athlète français Muhammad Kounta sous le feu des critiques

L'athlète français Muhammad Kounta, médaillé aux JO de Paris 2024, est au cœur d'une polémique suite à la résurgence de tweets violents et anti-israéliens. La FFA a annoncé des sanctions, mais le mal est fait. Jusqu'où iront les conséquences pour l'image de la France ?

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 viennent à peine de se terminer, mais déjà, une sombre polémique vient ternir l’image du sport français. Muhammad Kounta, spécialiste du 400m et médaillé lors de ces JO sous les couleurs tricolores, se retrouve sous le feu nourri des critiques. La raison ? Des tweets d’une rare violence, aux relents anti-israéliens et anti-français, exhumés par des internautes vigilants.

Quand les vieux démons ressurgissent sur la toile

C’est le compte X francophone “SwordOfSalomon”, connu pour son engagement en faveur d’Israël, qui a mis le feu aux poudres mardi 13 août. Dans un long thread, il a compilé des captures d’écran de tweets publiés entre 2020 et aujourd’hui par Muhammad Kounta, depuis son compte @misryyy, désormais désactivé. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que leur contenu a de quoi choquer.

Un soutien assumé au Hamas

Plusieurs tweets témoignent d’un soutien appuyé au Hamas, ce mouvement islamiste palestinien tristement célèbre pour les attentats meurtriers perpétrés en Israël en octobre 2023. L’un d’eux, particulièrement choquant, arbore une photo montrant une femme apeurée et son enfant devant ce qui semble être un combattant du Hamas. Le tweet est assorti d’une légende surréaliste, dépeignant l’humanité du Hamas face à la barbarie supposée d’Israël.

Qu’Allah accorde l’enfer le plus terrible et le plus horrible aux $!on!stes (sionistes) et leurs soutiens (…) Qu’ils souffrent pour l’éternité

– Tweet de Muhammad Kounta

D’autres messages, tout aussi inquiétants, souhaitent aux Israéliens de “souffrir pour l’éternité” ou encore les comparent aux nazis d’Auschwitz. Une véritable obsession anti-israélienne semble habiter l’athlète, qui n’hésite pas non plus à railler le dispositif de sécurité mis en place pour la délégation israélienne lors des JO de Paris.

La France aussi dans le viseur

Mais Israël n’est pas la seule cible de Muhammad Kounta. La France aussi en prend pour son grade, qualifiée sans ambages de “pays de racistes dégénérés” ou encore surnommée “soufFrance” par l’athlète. Un tweet particulièrement inquiétant, daté d’août 2021, le montre même exprimer des pulsions violentes :

J’ai envie de tuer Petit Blanc… Je suis dans un train sans clim, on a 13h de route, je suis serré comme du n’importe quoi et là où on va il fait plus de 40 degrés

– Tweet de Muhammad Kounta

Sur Facebook, l’athlète a également “liké” une page au nom du fondateur des Frères musulmans, un mouvement islamiste radical. Autant d’éléments qui posent question sur les valeurs portées par ce représentant de la France aux JO.

Des sanctions immédiates, mais des dégâts durables

Face à l’ampleur de la polémique, les réactions n’ont pas tardé. Patrick Karam, vice-président de la région Île-de-France en charge des Sports, a dénoncé des “propos inacceptables” méritant “les sanctions les plus lourdes”. La Fédération Française d’Athlétisme a annoncé la suspension immédiate de Muhammad Kounta et un probable signalement au procureur en vue de poursuites pénales. Une radiation définitive de l’athlète est aussi envisagée.

Mais au-delà des sanctions individuelles, c’est bien l’image de la France et de son sport qui risque de pâtir durablement de cette affaire. À peine quelques jours après des Jeux Olympiques triomphants, censés célébrer les valeurs universelles de paix et de fraternité, ce scandale vient rappeler que l’ombre du racisme et de l’antisémitisme plane toujours, y compris chez certains de nos champions.

Il y a quelques jours, un autre athlète français, Hugo Hay, avait déjà défrayé la chronique pour d’anciens tweets haineux, antisémites, racistes et homophobes. Preuve que le milieu sportif n’est pas exempt de ces dérives. Un constat amer qui appelle à une vigilance de tous les instants et à une réponse ferme des instances sportives. Car c’est bien la crédibilité et les valeurs du sport français qui sont en jeu.

Cette affaire Muhammad Kounta, au lendemain de l’euphorie des JO, vient nous rappeler douloureusement que le chemin vers plus de tolérance et de respect est encore long. Elle doit servir d’électrochoc pour renforcer les dispositifs de prévention, de détection et de sanction face à la haine, sous toutes ses formes, dans le sport. Un immense défi, mais un combat vital pour que nos stades et nos podiums ne soient plus jamais entachés par l’intolérance.

La France aussi dans le viseur

Mais Israël n’est pas la seule cible de Muhammad Kounta. La France aussi en prend pour son grade, qualifiée sans ambages de “pays de racistes dégénérés” ou encore surnommée “soufFrance” par l’athlète. Un tweet particulièrement inquiétant, daté d’août 2021, le montre même exprimer des pulsions violentes :

J’ai envie de tuer Petit Blanc… Je suis dans un train sans clim, on a 13h de route, je suis serré comme du n’importe quoi et là où on va il fait plus de 40 degrés

– Tweet de Muhammad Kounta

Sur Facebook, l’athlète a également “liké” une page au nom du fondateur des Frères musulmans, un mouvement islamiste radical. Autant d’éléments qui posent question sur les valeurs portées par ce représentant de la France aux JO.

Des sanctions immédiates, mais des dégâts durables

Face à l’ampleur de la polémique, les réactions n’ont pas tardé. Patrick Karam, vice-président de la région Île-de-France en charge des Sports, a dénoncé des “propos inacceptables” méritant “les sanctions les plus lourdes”. La Fédération Française d’Athlétisme a annoncé la suspension immédiate de Muhammad Kounta et un probable signalement au procureur en vue de poursuites pénales. Une radiation définitive de l’athlète est aussi envisagée.

Mais au-delà des sanctions individuelles, c’est bien l’image de la France et de son sport qui risque de pâtir durablement de cette affaire. À peine quelques jours après des Jeux Olympiques triomphants, censés célébrer les valeurs universelles de paix et de fraternité, ce scandale vient rappeler que l’ombre du racisme et de l’antisémitisme plane toujours, y compris chez certains de nos champions.

Il y a quelques jours, un autre athlète français, Hugo Hay, avait déjà défrayé la chronique pour d’anciens tweets haineux, antisémites, racistes et homophobes. Preuve que le milieu sportif n’est pas exempt de ces dérives. Un constat amer qui appelle à une vigilance de tous les instants et à une réponse ferme des instances sportives. Car c’est bien la crédibilité et les valeurs du sport français qui sont en jeu.

Cette affaire Muhammad Kounta, au lendemain de l’euphorie des JO, vient nous rappeler douloureusement que le chemin vers plus de tolérance et de respect est encore long. Elle doit servir d’électrochoc pour renforcer les dispositifs de prévention, de détection et de sanction face à la haine, sous toutes ses formes, dans le sport. Un immense défi, mais un combat vital pour que nos stades et nos podiums ne soient plus jamais entachés par l’intolérance.

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