Dans un contexte de troubles sociaux au Royaume-Uni, la justice semble déterminée à faire preuve d’une sévérité exemplaire envers toute personne impliquée de près ou de loin dans les émeutes qui secouent le pays, y compris de simples observateurs. Le cas de Cameron Armstrong, un jeune homme de 18 ans, en est l’illustration parfaite.
Un curieux de 18 ans derrière les barreaux
Originaire de Lewis Gardens, Cameron Armstrong comparaissait devant le tribunal pour répondre d’accusations d’émeute. La police affirmait détenir des images vidéo montrant un homme largement impliqué dans les troubles, et estimait que les vêtements de M. Armstrong correspondaient à ceux de l’individu filmé.
La défense du jeune homme a plaidé sa cause, expliquant qu’il venait tout juste d’avoir 18 ans et qu’il s’était simplement rendu sur les lieux par curiosité, pour voir ce qui se passait. Encouragé par sa sœur à rester chez lui, il aurait décidé de partir dès qu’il a vu la situation dégénérer.
La police craint de nouveaux troubles
Mais ces arguments n’ont pas suffi à convaincre les autorités. S’opposant à une libération sous caution, la police a souligné que le pays avait été le théâtre de troubles à l’ordre public à connotation raciale et que d’autres incidents étaient à craindre dans les jours à venir.
Cette décision de justice, qui revient à punir la simple curiosité d’un très jeune adulte au même titre que la participation active aux émeutes, interroge sur la proportionnalité de la réponse pénale. Si la fermeté peut se comprendre face à des actes de violences urbaines, le placement en détention provisoire quasi-automatique des simples observateurs apparaît plus discutable.
Au-delà du cas individuel de Cameron Armstrong, cette orientation de la justice britannique envoie un message très clair à la population : passez votre chemin en cas de troubles, sous peine d’en subir vous aussi les conséquences judiciaires, quel que soit votre degré réel d’implication. Une façon pour les autorités de tenter d’étouffer dans l’œuf tout nouveau foyer de contestation.
Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits ou si, au contraire, le sentiment d’une justice expéditive et brutale ne risque pas d’attiser encore davantage les braises de la colère sociale qui couve au Royaume-Uni. Les prochains jours nous le diront.
Cette décision de justice, qui revient à punir la simple curiosité d’un très jeune adulte au même titre que la participation active aux émeutes, interroge sur la proportionnalité de la réponse pénale. Si la fermeté peut se comprendre face à des actes de violences urbaines, le placement en détention provisoire quasi-automatique des simples observateurs apparaît plus discutable.
Au-delà du cas individuel de Cameron Armstrong, cette orientation de la justice britannique envoie un message très clair à la population : passez votre chemin en cas de troubles, sous peine d’en subir vous aussi les conséquences judiciaires, quel que soit votre degré réel d’implication. Une façon pour les autorités de tenter d’étouffer dans l’œuf tout nouveau foyer de contestation.
Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits ou si, au contraire, le sentiment d’une justice expéditive et brutale ne risque pas d’attiser encore davantage les braises de la colère sociale qui couve au Royaume-Uni. Les prochains jours nous le diront.
Toute personne s’impliquant en tant que participant ou observateur curieux, sauf circonstances exceptionnelles, sera placée en détention provisoire.
– Juge de district Rafferty
Une répression judiciaire qui interroge
Cette décision de justice, qui revient à punir la simple curiosité d’un très jeune adulte au même titre que la participation active aux émeutes, interroge sur la proportionnalité de la réponse pénale. Si la fermeté peut se comprendre face à des actes de violences urbaines, le placement en détention provisoire quasi-automatique des simples observateurs apparaît plus discutable.
Au-delà du cas individuel de Cameron Armstrong, cette orientation de la justice britannique envoie un message très clair à la population : passez votre chemin en cas de troubles, sous peine d’en subir vous aussi les conséquences judiciaires, quel que soit votre degré réel d’implication. Une façon pour les autorités de tenter d’étouffer dans l’œuf tout nouveau foyer de contestation.
Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits ou si, au contraire, le sentiment d’une justice expéditive et brutale ne risque pas d’attiser encore davantage les braises de la colère sociale qui couve au Royaume-Uni. Les prochains jours nous le diront.
Toute personne s’impliquant en tant que participant ou observateur curieux, sauf circonstances exceptionnelles, sera placée en détention provisoire.
– Juge de district Rafferty
Une répression judiciaire qui interroge
Cette décision de justice, qui revient à punir la simple curiosité d’un très jeune adulte au même titre que la participation active aux émeutes, interroge sur la proportionnalité de la réponse pénale. Si la fermeté peut se comprendre face à des actes de violences urbaines, le placement en détention provisoire quasi-automatique des simples observateurs apparaît plus discutable.
Au-delà du cas individuel de Cameron Armstrong, cette orientation de la justice britannique envoie un message très clair à la population : passez votre chemin en cas de troubles, sous peine d’en subir vous aussi les conséquences judiciaires, quel que soit votre degré réel d’implication. Une façon pour les autorités de tenter d’étouffer dans l’œuf tout nouveau foyer de contestation.
Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits ou si, au contraire, le sentiment d’une justice expéditive et brutale ne risque pas d’attiser encore davantage les braises de la colère sociale qui couve au Royaume-Uni. Les prochains jours nous le diront.