C’est une boutade qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Après la victoire surprise du Canada au relais 4x100m masculin aux Jeux olympiques de Paris, le Premier ministre canadien Justin Trudeau n’a pas manqué l’occasion de chambrer gentiment le grand favori américain Noah Lyles.
Un “Désolé” lourd de sens de Justin Trudeau à Noah Lyles
Sur le réseau social X (anciennement Twitter), Justin Trudeau a adressé un simple mot à la star du sprint Noah Lyles après la course : “Désolé.” Un clin d’œil ironique faisant référence à l’élimination surprise des États-Unis dans ce relais, alors que Noah Lyles, récent champion olympique du 100m, ne faisait même pas partie du quatuor américain.
Cette pique fait en réalité écho à une déclaration précédente de Noah Lyles. Interrogé avant les Jeux sur ses adversaires potentiels dans ce relais, et notamment le Canada, le sprinteur avait répondu d’un dédaigneux “Qui ça ?”
Le Canada crée la surprise et rafle l’or
Mais les Canadiens ont eu le dernier mot sur la piste, en s’imposant en 37”48 devant la Grande-Bretagne et le Ghana, profitant d’un passage de témoin catastrophique entre les Américains Coleman et Bednarek. Absents de ce relais, Noah Lyles et la Team USA sont passés à côté d’une médaille qui semblait pourtant promise.
Voyez-vous le Canada comme une menace sur ce relais 4x100m ?
– “Qui ça ?” avait répondu Noah Lyles avant les Jeux
Une rivalité bon enfant qui amuse les internautes
Le penalty ironique de Justin Trudeau à l’encontre du champion américain a en tout cas beaucoup amusé les internautes, qui y voient une rivalité bon enfant entre les deux nations. Les commentaires et les mèmes se sont multipliés, certains internautes américains appelant à une revanche pour l’honneur lors des prochaines compétitions.
Noah Lyles, qui s’est montré beau joueur en félicitant ses adversaires du jour, aura certainement l’occasion de prendre sa revanche. Mais cette passe d’armes humoristique entre un Premier ministre et un athlète superstar restera comme un des moments cocasses de ces Jeux olympiques.