C’est un exploit qui restera dans les annales de l’athlétisme. Miltiadis Tentoglou, le prodige grec du saut en longueur, a réussi l’impensable aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en conservant son titre olympique décroché à Tokyo il y a trois ans. Une performance exceptionnelle que le monde de l’athlétisme n’avait plus connue depuis la légende Carl Lewis, auteur d’un quadruplé historique entre 1984 et 1996.
Tentoglou survole la compétition
Dès son entrée dans le concours, Miltiadis Tentoglou a affiché ses ambitions en réalisant un superbe saut à 8,48 m. Un bond qui lui a permis de prendre les commandes de la compétition et qui n’a finalement jamais été égalé par ses adversaires. Le Grec a littéralement survolé ce concours olympique, reléguant ses principaux concurrents, le Jamaïcain Wayne Pinnock (8,36 m) et le jeune italien Mattia Furlani (8,34 m) à plus de 10 centimètres.
Je suis tellement heureux et fier. Conserver mon titre olympique était mon grand objectif. Je savais que j’en étais capable mais le faire, c’est vraiment un rêve qui devient réalité.
Miltiadis Tentoglou, après son sacre olympique
Un palmarès déjà exceptionnel
À seulement 26 ans, Miltiadis Tentoglou possède déjà l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du saut en longueur. Outre ses deux titres olympiques, le Grec est également champion du monde en titre depuis son sacre à Eugene l’été dernier et triple champion d’Europe (2018, 2021 en salle et 2022). Une domination sans partage qui rappelle les plus grandes heures de la discipline.
Dans les pas des légendes
En conservant son titre olympique, Miltiadis Tentoglou est entré dans le cercle très fermé des athlètes ayant réalisé un doublé au saut en longueur. Il est seulement le troisième de l’histoire après l’Américain Carl Lewis, quadruple champion olympique entre 1984 et 1996, et son compatriote Kostas Tsiklitiras, titré en 1908 et 1912. De quoi mesurer un peu plus l’immensité de la performance du Grec.
À Paris, Miltiadis Tentoglou est entré un peu plus dans la légende du saut en longueur et de l’athlétisme en général. Un statut amplement mérité pour celui qui règne sans partage sur la discipline depuis plusieurs années maintenant et qui, à 26 ans, a encore de belles pages à écrire.