En remportant haut la main la médaille d’or du tournoi olympique de tennis à Paris face à Carlos Alcaraz, Novak Djokovic est entré encore un peu plus dans la légende de son sport. À 37 ans, le Serbe est devenu seulement le cinquième joueur de l’histoire à réaliser le “Golden Slam” en carrière, c’est-à-dire gagner les quatre tournois du Grand Chelem et le titre olympique. Un exploit retentissant qui pourrait bien lui donner des envies d’en découdre à nouveau sous les anneaux dans quatre ans.
Djokovic à Los Angeles en 2028 ? Son ex-coach y croit
C’est en tout cas ce que pense Goran Ivanisevic, l’ancien entraîneur de “Nole”, avec qui il a remporté 9 de ses 24 titres en Grand Chelem. Interrogé après la finale, le Croate s’est montré dithyrambique :
Novak volait, il dansait. Vu sa folie, je ne serais pas surpris de le voir aussi à Los Angeles.
Goran Ivanisevic
Il faut dire que le Serbe, malgré les années qui passent, continue d’impressionner par sa longévité au plus haut niveau. Pourtant, avant ce titre olympique, sa saison avait été assez morose, avec notamment une défaite en finale de Wimbledon contre Alcaraz et une opération du genou qui l’avait contraint à l’abandon à Roland-Garros.
Une quête de records qui se poursuit
Mais en champion hors-norme qu’il est, Djokovic a su se remobiliser pour décrocher le seul grand titre qui manquait encore à son fabuleux palmarès. Et maintenant qu’il a réalisé le Golden Slam, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? D’autant que d’autres records majeurs sont à sa portée :
- Devenir le joueur le plus titré en Grand Chelem. Avec 24 sacres, il n’est plus qu’à une longueur du record absolu de Margaret Court (25). Un exploit qu’il pourrait réaliser dès l’US Open qui débute le 26 août.
- Remporter une 2e médaille d’or olympique, ce qu’aucun joueur n’a réussi à faire dans l’ère Open. Los Angeles 2028 lui tend déjà les bras…
Un monstre de détermination
Connaissant l’immense compétiteur qu’est “Djoko”, on peut être sûr qu’il fera tout pour marquer encore plus l’histoire de son sport. Car au-delà de son talent et de ses qualités athlétiques exceptionnelles, c’est sa force mentale et son obsession de la gagne qui forcent le respect, comme le souligne Ivanisevic :
Je suis très heureux qu’il ait enfin gagné cette médaille d’or. Je lui souhaite de réaliser son 25e chelem, de battre le record absolu, et ensuite il pourra prendre sa retraite, même s’il ne la prendra jamais, ce gars-là.
Goran Ivanisevic
Nul doute en effet que le Serbe, s’il reste épargné par les blessures, a encore quelques belles pages à écrire. Paris 2024 était son Everest, Los Angeles 2028 pourrait bien devenir son ultime défi. Un challenge à la démesure du champion aux 24 couronnes.