Drôle de quiproquo en ce dimanche ensoleillé sur la place de la Concorde. Alors que des milliers de spectateurs sont rassemblés pour assister à la finale de basket 3×3 opposant la France à la Lettonie, le speaker leur annonce une toute autre information : le perchiste suédois Armand Duplantis vient de décrocher la médaille d’or en battant son propre record du monde. Jusque là, rien d’anormal, si ce n’est que notre homme au micro attribue ce titre à la France !
« Armand Duplantis vient de battre le record du monde de saut à la perche, c’est une nouvelle médaille d’or pour la France ! »
L’annonce qui a semé la confusion
Devant un public médusé et abasourdi, le speaker a donc proclamé sans aucune hésitation ce sacre tricolore. Est-ce le prénom du champion, Armand, qui a induit notre orateur en erreur, lui faisant penser à un Français ?
Un perchiste aux racines internationales
Il faut dire qu’Armand Duplantis a de quoi troubler les esprits avec ses origines cosmopolites. Né d’une mère suédoise et d’un père américain, le jeune prodige a grandi en Louisiane. Il possède d’ailleurs la double nationalité suédo-américaine. Mais c’est bien sous les couleurs de la Suède qu’il s’illustre depuis ses débuts, remportant titre après titre.
Avec des ancêtres français du côté paternel, « Mondo », comme on le surnomme affectueusement, aurait pu envisager de concourir pour la France. Mais son choix a toujours été clair : la Suède est son pays, celui pour lequel son coeur bat sur les podiums.
L’or et le record pour la Suède
Après son énième record du monde ce dimanche, effaçant une barre à 6m22, Duplantis a donc apporté une nouvelle médaille d’or à son palmarès, mais bel et bien au profit de la Suède. Une performance majuscule, saluée par tout le public présent au stade de la Concorde, malgré la méprise sur sa nationalité.
À 23 ans, le Suédois volant n’a sans doute pas fini de nous surprendre et de repousser les limites dans sa discipline. Un destin hors normes qui pourrait bien le mener à d’autres podiums tricolores… mais toujours avec le maillot suédois sur le dos ! De quoi éviter toute confusion à l’avenir pour nos speakers.
Le mot de la fin
Cet épisode cocasse aura en tout cas marqué cette journée olympique. Une bourde rapidement corrigée mais qui aura fait sourire plus d’un spectateur. La preuve que même dans le sport de haut niveau, les quiproquos et les lapsus peuvent s’inviter, ajoutant une petite touche d’humour à l’exploit sportif.