C’est un drame sordide qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche dernier, au sein d’une résidence des quartiers nord de Marseille. Une jeune femme y a été séquestrée et violée pendant de longues heures par un individu, dans un appartement squatté par plusieurs occupants illégaux. Un calvaire qui a pris fin au petit matin, lorsque la victime a réussi à s’enfuir et à alerter la police.
Une résidence gangrénée par les squats
Les faits se sont produits au sein de la copropriété “Le Campus“, une ancienne résidence étudiante située dans le 14ème arrondissement de Marseille. Depuis plusieurs années, ce bâtiment est envahi par de nombreux squatteurs, pour la plupart des migrants en situation irrégulière. Malgré les plaintes répétées des propriétaires et les mesures de sécurité mises en place, la situation perdure et ne cesse de se dégrader.
«Un agent de sécurité a été déployé le soir et nous avons installé des caméras, mais elles ont été dégradées. Rien ne bouge»
déplore un propriétaire
Un guet-apens sordide
Selon les informations rapportées aux enquêteurs, la victime aurait rencontré son agresseur sur internet avant de le suivre jusqu’à l’appartement squatté. Là, le cauchemar a commencé. Séquestrée et violée pendant toute la nuit, la jeune femme n’a réussi à s’échapper qu’au petit matin. Elle s’est immédiatement rendue au commissariat pour porter plainte.
Lorsque la police est arrivée sur place, l’agresseur avait déjà pris la fuite. Les forces de l’ordre ont dû forcer la porte de l’appartement, bloquée par d’autres squatteurs. Une scène chaotique dont témoigne une vidéo filmée par la propriétaire des lieux.
Un quotidien sous tension pour les habitants
Ce drame met en lumière les conditions de vie déplorables des résidents de la copropriété, confrontés quotidiennement à l’insécurité et aux incivilités liées à la présence massive de squatteurs clandestins :
«Les squatteurs se bagarrent entre eux et l’un d’eux a même suivi une propriétaire jusqu’à chez elle. La dernière fois, ils nous ont courus après armés de harpons et de machettes»
témoigne un habitant
Malgré les nombreux signalements et plaintes déposés, la situation semble totalement hors de contrôle. Les occupants illégaux, pour la plupart des migrants, s’installent par dizaines dans les appartements vides, dégradent les parties communes et sèment la terreur parmi les résidents.
L’indignation et les questions soulevées
Cette affaire sordide a suscité une vive émotion et de nombreuses réactions indignées, tant du côté des élus locaux que des associations de défense des droits des femmes. Beaucoup s’interrogent sur les mesures concrètes qui seront prises pour endiguer ce fléau des squats qui gangrène certains quartiers de Marseille et met en danger la sécurité des habitants.
Au-delà de ce drame, c’est toute la problématique de l’occupation illégale de logements par des clandestins qui est pointée du doigt. Comment en est-on arrivé là ? Quels moyens compte mettre en œuvre la municipalité et l’État pour y remédier ? Quelles solutions à long terme pour résorber ces poches d’insécurité liées à l’immigration clandestine ? Autant de questions qui restent en suspens et attendent des réponses concrètes des pouvoirs publics.
En attendant, les occupants légitimes de la résidence “Le Campus” continuent de vivre un cauchemar éveillé, prisonniers de leur propre domicile, dans l’angoisse permanente de subir agressions et déprédations. Un quotidien intenable qui ne peut plus durer. Il y a urgence à agir, avant que d’autres drames ne se produisent.