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Scandale : l’ex-prêtre pédophile Olivier de Scitivaux de Greische avoue des viols ignobles

Un procès retentissant se tient actuellement devant la cour d’assises du Loiret à Orléans. Sur le banc des accusés, Olivier de Scitivaux de Greische, un ancien prêtre de 64 ans, jugé pour viols et agressions sexuelles sur mineurs. Face à la cour, il a fini par reconnaître l’horreur de ses actes : «J’étais un prédateur, j’étais un monstre». Des aveux glaçants au terme d’un parcours de pédocriminel qui aura duré des années, sous le regard passif de sa hiérarchie.

Un prêtre pédophile multi-récidiviste

Olivier de Scitivaux de Greische est accusé de viols et attouchements sexuels commis sur quatre garçons âgés de 7 à 9 ans, dans les années 1990 et 2000. Les faits se sont produits au domicile du prêtre, au presbytère, lors de colonies de vacances. Partout où cet homme d’église, ordonné en 1989, avait autorité sur des enfants vulnérables.

Les victimes, aujourd’hui adultes, sont venues courageusement témoigner à la barre. Avec pudeur et émotion, ils ont raconté l’indicible. Les attouchements répétés, les fellations, les viols. Un calvaire qu’ils ont enduré, chacun de leur côté, sans savoir que d’autres subissaient le même sort. Car le père de Scitivaux de Greische prenait bien soin d’isoler ses proies pour mieux les faire taire.

Une église sourde aux alertes

Le plus choquant dans cette affaire sont les multiples alertes reçues par la hiérarchie catholique dès les années 80. Des courriers de familles, des signalements d’animatrices inquiètes. Tous ces appels à l’aide sont restés vains pendant près de 20 ans, jusqu’à ce que Mgr Blaquart ne saisisse enfin la justice en 2018. Pourquoi un tel déni ? Pourquoi cette omerta si longtemps ? L’église a une lourde part de responsabilité dans ce dossier.

330 000 victimes de pédocriminalité dans l’église

Malheureusement, le cas d’Olivier de Scitivaux de Greische est loin d’être isolé. Selon le rapport Sauvé publié en 2021, environ 330 000 personnes ont été agressées sexuellement au sein de l’église lorsqu’elles étaient mineures depuis 1950. Un chiffre effroyable qui montre l’ampleur de ce fléau, trop longtemps minimisé et couvert par l’institution. Il est temps que la honte change de camp.

Une peine à la hauteur des crimes ?

Au terme de ce procès éprouvant, le verdict est attendu avec impatience par les parties civiles. Quelle peine prononceront les jurés pour sanctionner ces crimes odieux qui ont brisé des vies ? La réclusion criminelle sera-t-elle assortie d’une période de sûreté et d’un suivi socio-judiciaire pour prévenir la récidive ? Au-delà du sort d’Olivier de Scitivaux de Greische, c’est toute l’église qui est appelée à faire son examen de conscience pour mieux protéger les plus vulnérables en son sein.

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