C’est une nouvelle qui fait l’effet d’une douche froide pour l’équipe de France féminine de football. À la veille du match crucial contre la Nouvelle-Zélande, comptant pour la qualification en quart de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitaine des Bleues Wendie Renard a dû déclarer forfait. Touchée à la cuisse gauche lors de la défaite face au Canada dimanche dernier, la Martiniquaise souffre d’une blessure qui l’empêche de tenir sa place.
Le leader de la défense française contraint de jeter l’éponge
Figure emblématique de l’équipe de France et patronne de la défense tricolore, Wendie Renard s’est blessée dimanche sur un contact avec une Canadienne. Malgré un bandage et une tentative de retour sur la pelouse, la douleur était trop forte, obligeant la joueuse de 32 ans au remplacement. Les examens passés dans la foulée, échographie puis IRM, ont confirmé une lésion au quadriceps gauche nécessitant plusieurs jours de repos.
Un coup dur pour les Bleues qui devront donc se passer de leur taulière pour ce match couperet face aux Football Ferns, le surnom de la sélection néo-zélandaise. Car au-delà de ses qualités de défenseure et de son leadership, Wendie Renard apportait aussi son expérience du haut niveau, elle qui dispute ses troisièmes Jeux Olympiques après Londres 2012 et Rio 2016.
Une équipe de France décimée par les blessures
L’absence de la capitaine vient s’ajouter à une liste déjà longue de joueuses touchées dans le camp français. Dimanche, c’est Eugénie Le Sommer, cadre de l’attaque et meilleure buteuse de l’histoire des Bleues, qui avait dû déclarer forfait en raison d’une douleur aux adducteurs. Si elle effectue son retour dans le groupe pour affronter la Nouvelle-Zélande, la Lyonnaise sera-t-elle à 100% ?
Autre incertitude : la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, victime d’un choc impressionnant avec sa partenaire Griedge Mbock face au Canada et sortie sur civière. Touchée au visage, la portière souffre d’une entaille sous l’œil droit mais devrait tenir sa place. Mais dans quel état physique et psychologique ?
Les réservistes en renfort
Pour pallier ces absences, le sélectionneur Hervé Renard peut compter sur les réservistes, autorisées à intégrer le groupe pendant le tournoi grâce à un changement de règlement du CIO. C’est ainsi qu’Eve Perisset, l’arrière droite des Bleues habituellement remplaçante de Marion Torrent, prendra la place de Wendie Renard en charnière centrale aux côtés d’Elisa De Almeida.
On connaît la qualité et l’importance de Wendie, c’est notre capitaine, notre leader. Mais on a un groupe de 23 joueuses, on a confiance en chacune.
Corinne Diacre, sélectionneuse de l’équipe de France
Malgré ces coups du sort, les Bleues gardent confiance et espèrent composter leur billet pour les quarts de finale. Il leur faudra pour cela battre une accrocheuse équipe de Nouvelle-Zélande, portée par tout un pays. Un défi de taille en l’absence des cadres, mais pas insurmontable pour un groupe France talentueux et déterminé à aller loin dans son tournoi olympique.
Le coup d’envoi de ce match à ne pas manquer sera donné ce mercredi à 21h00, heure de Paris. Avec ou sans Wendie Renard, les Tricolores auront à cœur de livrer une grande prestation et de rallier le top 8 mondial. Un premier pas vers la quête d’une médaille olympique à domicile, le rêve ultime pour toute une génération.
