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JO 2024 : Le Jackpot de Visa Grâce au Monopole des Paiements

Visa frappe fort aux JO de Paris 2024. Seul réseau de paiement par carte autorisé, l'américain compte bien profiter de son monopole pour...

10 millions de spectateurs, des dizaines de sites de compétition et un seul moyen de paiement autorisé : Visa. Le géant américain des cartes bancaires a misé gros sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. Partenaire exclusif du Comité International Olympique depuis 1986, Visa bénéficie d’un monopole total sur les paiements par carte pendant toute la durée de l’événement. Une situation qui lui promet des retombées records, mais qui suscite aussi quelques grincements de dents…

Carte Visa ou espèces : pas le choix pour les spectateurs

Vous avez prévu d’assister aux épreuves olympiques cet été ? N’oubliez pas votre carte Visa ! C’est en effet le seul moyen de paiement accepté sur l’ensemble des sites de compétition. Que ce soit pour acheter à boire, à manger ou des souvenirs dans les boutiques officielles, impossible de régler avec une Mastercard, une American Express ou même un portefeuille mobile chinois comme Alipay.

Face aux critiques, les organisateurs rappellent que le paiement en espèces reste possible partout. Mais dans une société de plus en plus cashless, et avec des retraits limités aux distributeurs Visa, difficile pour les spectateurs non clients de la marque d’avoir toujours des liquidités sur soi.

Des solutions alternatives limitées

Pour ceux qui n’auraient vraiment pas de carte Visa, le comité d’organisation a prévu un système de cartes prépayées rechargeables. Disponibles sur les sites olympiques, ces cartes pourront être créditées en espèces ou avec d’autres cartes bancaires, puis utilisées pour régler ses achats. Une solution de repli certes, mais qui implique des manipulations supplémentaires pour le spectateur.

Si ce monopole fait des mécontents, il représente en revanche une formidable opportunité pour Visa. Comme l’explique Guillaume Pepita, associé spécialiste des paiements chez KPMG :

Les retombées sont de plusieurs natures, à la fois liées à des commissions provenant des paiements et au fait que le groupe espère capitaliser sur sa présence aux JO pour gagner en notoriété.

– Guillaume Pepita, KPMG

Concrètement, Visa touchera un pourcentage sur chaque transaction effectuée avec ses cartes pendant les Jeux. Sachant que les dépenses moyennes par spectateur se chiffrent en centaines d’euros, les revenus promettent d’être conséquents pour la firme de San Francisco.

Mais au-delà de l’aspect financier, c’est aussi en termes d’image que Visa compte capitaliser. Omniprésent dans les stades et sur les tenues des volontaires, le logo aux couleurs olympiques s’affichera aux yeux du monde entier pendant les Jeux. De quoi renforcer la notoriété et l’attractivité de la marque, en vue notamment de conquérir de nouveaux clients.

Paris 2024, rampe de lancement des innovations Visa

Les Jeux Olympiques sont aussi l’occasion pour Visa de dévoiler et tester en conditions réelles ses dernières innovations technologiques. Paiement mobile, biométrique ou encore par reconnaissance faciale : la multinationale compte faire du rendez-vous parisien une grande vitrine de ses solutions futuristes.

Déjà expérimentées aux JO de Rio et de Tokyo, ces technologies devraient être déployées à encore plus grande échelle dans la capitale française. L’objectif : fluidifier et sécuriser les transactions pour améliorer l’expérience des spectateurs et des athlètes. Mais aussi prendre une longueur d’avance sur la concurrence, dans un secteur des paiements en pleine ébullition.

À qui profite vraiment le monopole ?

Si Visa apparaît comme le grand gagnant de cet accord d’exclusivité, les organisateurs des Jeux assurent eux aussi en tirer des bénéfices. Le montant du contrat de sponsoring, estimé en dizaines de millions d’euros, représente en effet une manne non négligeable pour boucler le budget de l’événement.

Mais pour les commerçants présents sur les sites, c’est une autre histoire. Soumis à des commissions plus élevées sur les paiements Visa, beaucoup redoutent de voir leurs marges amputées. Quant aux spectateurs, si leur expérience s’en trouve facilitée, ils n’auront guère d’autre choix que de jouer le jeu du géant américain. Un monopole qui n’est pas sans rappeler celui de Coca-Cola et de McDonald’s, autres sponsors incontournables des JO.

Visa a donc plus d’une carte dans son jeu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais au-delà des enjeux financiers, c’est l’esprit même de l’olympisme, basé sur l’universalité et le partage, qui semble quelque peu dénaturé par cette approche mercantile. Une réalité symptomatique du sport business d’aujourd’hui, où la compétition se joue désormais autant en coulisses que sur les terrains.

La stratégie payante de Visa

Si ce monopole fait des mécontents, il représente en revanche une formidable opportunité pour Visa. Comme l’explique Guillaume Pepita, associé spécialiste des paiements chez KPMG :

Les retombées sont de plusieurs natures, à la fois liées à des commissions provenant des paiements et au fait que le groupe espère capitaliser sur sa présence aux JO pour gagner en notoriété.

– Guillaume Pepita, KPMG

Concrètement, Visa touchera un pourcentage sur chaque transaction effectuée avec ses cartes pendant les Jeux. Sachant que les dépenses moyennes par spectateur se chiffrent en centaines d’euros, les revenus promettent d’être conséquents pour la firme de San Francisco.

Mais au-delà de l’aspect financier, c’est aussi en termes d’image que Visa compte capitaliser. Omniprésent dans les stades et sur les tenues des volontaires, le logo aux couleurs olympiques s’affichera aux yeux du monde entier pendant les Jeux. De quoi renforcer la notoriété et l’attractivité de la marque, en vue notamment de conquérir de nouveaux clients.

Paris 2024, rampe de lancement des innovations Visa

Les Jeux Olympiques sont aussi l’occasion pour Visa de dévoiler et tester en conditions réelles ses dernières innovations technologiques. Paiement mobile, biométrique ou encore par reconnaissance faciale : la multinationale compte faire du rendez-vous parisien une grande vitrine de ses solutions futuristes.

Déjà expérimentées aux JO de Rio et de Tokyo, ces technologies devraient être déployées à encore plus grande échelle dans la capitale française. L’objectif : fluidifier et sécuriser les transactions pour améliorer l’expérience des spectateurs et des athlètes. Mais aussi prendre une longueur d’avance sur la concurrence, dans un secteur des paiements en pleine ébullition.

À qui profite vraiment le monopole ?

Si Visa apparaît comme le grand gagnant de cet accord d’exclusivité, les organisateurs des Jeux assurent eux aussi en tirer des bénéfices. Le montant du contrat de sponsoring, estimé en dizaines de millions d’euros, représente en effet une manne non négligeable pour boucler le budget de l’événement.

Mais pour les commerçants présents sur les sites, c’est une autre histoire. Soumis à des commissions plus élevées sur les paiements Visa, beaucoup redoutent de voir leurs marges amputées. Quant aux spectateurs, si leur expérience s’en trouve facilitée, ils n’auront guère d’autre choix que de jouer le jeu du géant américain. Un monopole qui n’est pas sans rappeler celui de Coca-Cola et de McDonald’s, autres sponsors incontournables des JO.

Visa a donc plus d’une carte dans son jeu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais au-delà des enjeux financiers, c’est l’esprit même de l’olympisme, basé sur l’universalité et le partage, qui semble quelque peu dénaturé par cette approche mercantile. Une réalité symptomatique du sport business d’aujourd’hui, où la compétition se joue désormais autant en coulisses que sur les terrains.

La stratégie payante de Visa

Si ce monopole fait des mécontents, il représente en revanche une formidable opportunité pour Visa. Comme l’explique Guillaume Pepita, associé spécialiste des paiements chez KPMG :

Les retombées sont de plusieurs natures, à la fois liées à des commissions provenant des paiements et au fait que le groupe espère capitaliser sur sa présence aux JO pour gagner en notoriété.

– Guillaume Pepita, KPMG

Concrètement, Visa touchera un pourcentage sur chaque transaction effectuée avec ses cartes pendant les Jeux. Sachant que les dépenses moyennes par spectateur se chiffrent en centaines d’euros, les revenus promettent d’être conséquents pour la firme de San Francisco.

Mais au-delà de l’aspect financier, c’est aussi en termes d’image que Visa compte capitaliser. Omniprésent dans les stades et sur les tenues des volontaires, le logo aux couleurs olympiques s’affichera aux yeux du monde entier pendant les Jeux. De quoi renforcer la notoriété et l’attractivité de la marque, en vue notamment de conquérir de nouveaux clients.

Paris 2024, rampe de lancement des innovations Visa

Les Jeux Olympiques sont aussi l’occasion pour Visa de dévoiler et tester en conditions réelles ses dernières innovations technologiques. Paiement mobile, biométrique ou encore par reconnaissance faciale : la multinationale compte faire du rendez-vous parisien une grande vitrine de ses solutions futuristes.

Déjà expérimentées aux JO de Rio et de Tokyo, ces technologies devraient être déployées à encore plus grande échelle dans la capitale française. L’objectif : fluidifier et sécuriser les transactions pour améliorer l’expérience des spectateurs et des athlètes. Mais aussi prendre une longueur d’avance sur la concurrence, dans un secteur des paiements en pleine ébullition.

À qui profite vraiment le monopole ?

Si Visa apparaît comme le grand gagnant de cet accord d’exclusivité, les organisateurs des Jeux assurent eux aussi en tirer des bénéfices. Le montant du contrat de sponsoring, estimé en dizaines de millions d’euros, représente en effet une manne non négligeable pour boucler le budget de l’événement.

Mais pour les commerçants présents sur les sites, c’est une autre histoire. Soumis à des commissions plus élevées sur les paiements Visa, beaucoup redoutent de voir leurs marges amputées. Quant aux spectateurs, si leur expérience s’en trouve facilitée, ils n’auront guère d’autre choix que de jouer le jeu du géant américain. Un monopole qui n’est pas sans rappeler celui de Coca-Cola et de McDonald’s, autres sponsors incontournables des JO.

Visa a donc plus d’une carte dans son jeu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais au-delà des enjeux financiers, c’est l’esprit même de l’olympisme, basé sur l’universalité et le partage, qui semble quelque peu dénaturé par cette approche mercantile. Une réalité symptomatique du sport business d’aujourd’hui, où la compétition se joue désormais autant en coulisses que sur les terrains.

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