Lundi 29 juillet 2024 restera à jamais gravé dans l’histoire de l’escrime française. Manon Apithy-Brunet est devenue la première sabreuse tricolore à décrocher le titre de championne olympique. Un exploit retentissant, qui couronne des années de travail acharné et de sacrifices. Retour sur une journée extraordinaire, vécue de l’intérieur par la principale intéressée.
Une finale 100% française
Le destin a voulu que Manon Apithy-Brunet affronte sa compatriote Sara Balzer en finale. Une confrontation riche en émotions et en respect mutuel, comme le confie la nouvelle reine du sabre :
Pour moi, on a gagné l’or ensemble avec Sara. Évidemment, elle a une médaille d’argent, mais c’est la France qui a gagné, comme nous a dit Gabriel Attal après la finale.
– Manon Apithy-Brunet
Une préparation intense
Pour en arriver là, Manon a dû puiser dans ses ressources et affronter ses doutes. Son mari, Boladé Apithy, également sabreur de haut niveau, a joué un rôle crucial dans sa préparation mentale :
Boladé m’a dit d’être moi sur le terrain, que c’est comme ça que je pourrais gagner. J’avais envie de tout vivre.
– Manon Apithy-Brunet
Une journée riche en émotions
Du stress au bonheur intense, en passant par les larmes, Manon a vécu une véritable montagne russe émotionnelle ce lundi. Mais elle n’a rien lâché, portée par un public acquis à sa cause :
J’étais puissante, j’étais libre, et j’ai adoré ça. Je me demandais si toute cette ferveur, c’était pour moi. Ça me donnait les larmes aux yeux. Un énorme merci au public.
– Manon Apithy-Brunet
Un cri d’amour à son mari
Après sa victoire, Manon a pu compter sur le soutien indéfectible de son époux Boladé, qui s’est précipité pour la prendre dans ses bras. Un moment fort, qu’elle attendait depuis longtemps :
J’en ai rêvé qu’il me saute dans les bras ! Il l’a fait, je l’en remercie. Il est extraordinaire, je l’aime trop !
– Manon Apithy-Brunet
Un triomphe historique
En devenant la première française sacrée dans cette discipline, Manon Apithy-Brunet entre dans la légende de son sport. Un accomplissement dont elle mesure encore difficilement la portée :
C’est sûr, ça fait un petit truc en plus, même si je n’en ai pas encore conscience. Je suis surtout contente de ramener des médailles pour notre sport.
– Manon Apithy-Brunet
Bravo Manon pour cet exploit retentissant ! Nul doute que cette médaille d’or inspirera de nombreux jeunes à se lancer à leur tour dans la grande aventure de l’escrime.