Les Bleues ont vécu une soirée difficile face au Canada, non seulement en s’inclinant 2-1, mais aussi en voyant deux de leurs cadres quitter le terrain sur blessure. Une scène toujours angoissante, surtout en pleine compétition olympique. Les inquiétudes se sont tout de suite portées sur Pauline Peyraud-Magnin, sortie sur civière après un choc au niveau de l’œil, et Wendie Renard, touchée à la cuisse. Mais leur sélectionneur Hervé Renard se veut rassurant.
Pauline Peyraud-Magnin : plus de peur que de mal
La gardienne de l’équipe de France a été percutée par sa coéquipière Griedge Mbock lors de l’égalisation canadienne. Sonnée, elle est restée au sol de longues minutes avant d’être évacuée sur une civière, suscitant une vive émotion chez les supporters et le staff.
Mais selon Hervé Renard, il n’y a pas de quoi paniquer. Si Pauline Peyraud-Magnin souffre bien d’une entaille sous l’œil, il n’y a ni fracture, ni commotion. Un vrai soulagement quand on sait la gravité que peuvent avoir les blessures au visage. La portière devrait pouvoir tenir sa place pour la suite de la compétition.
Wendie Renard touchée à la cuisse
L’inquiétude s’est ensuite portée sur Wendie Renard, la capitaine et patronne de la défense tricolore. Touchée à la cuisse gauche peu après la blessure de Pauline Peyraud-Magnin, elle a tenté de revenir sur le terrain après un bandage express. Mais visiblement diminuée, elle a rapidement demandé le changement.
Là encore, Hervé Renard tempère les craintes. Wendie Renard a certes reçu une « grosse béquille » à la cuisse, mais le staff médical doit encore examiner si des tissus musculaires sont touchés. On devrait en savoir plus dans les prochaines heures.
Des blessures à surveiller
Si le pronostic semble rassurant pour les deux joueuses, leur état de santé sera scruté de près dans les prochains jours. Avec un calendrier très dense aux Jeux Olympiques, la moindre blessure peut vite devenir handicapante.
La perte de Wendie Renard serait un coup très dur pour les Bleues, déjà privées de Marie-Antoinette Katoto en attaque. Quant à Pauline Peyraud-Magnin, sa place dans les buts semble assurée après le bon match de sa remplaçante Constance Picaud, mais son expérience sera précieuse pour la suite.
Nul doute qu’Hervé Renard croise les doigts pour rapidement récupérer ses deux cadres. Les Bleues en auront besoin pour poursuivre leur parcours olympique et aller chercher une médaille. Un objectif qui passe par une préservation optimale de l’effectif, en espérant que les pépins physiques s’arrêtent là.