C’est une polémique qui secoue les Jeux Olympiques de Paris 2024 dès leurs débuts. Le beach-volleyeur néerlandais Steven Van De Velde, condamné en 2016 à 4 ans de prison pour le viol d’une fille de 12 ans, a fait une entrée très remarquée sur le sable du Stade Tour Eiffel ce dimanche matin. Son nom a été accueilli par des huées et des sifflets nourris de la part d’un public visiblement peu disposé à applaudir l’athlète de 29 ans.
Retour Sur L’Affaire Van De Velde
En mars 2016, Steven Van De Velde, alors âgé de 19 ans et grand espoir du beach-volley néerlandais, a été reconnu coupable du viol d’une jeune fille de 12 ans rencontrée sur les réseaux sociaux. Les faits s’étaient produits à l’été 2014 à Milton Keynes en Angleterre. Le jeune homme a été condamné à 4 ans de prison.
Une Présence Controversée Aux JO
Malgré cette lourde condamnation, Van De Velde a pu poursuivre sa carrière de beach-volleyeur de haut niveau. Sa présence aux Jeux Olympiques de Paris ne manque cependant pas de faire polémique. Beaucoup s’interrogent sur le message envoyé en permettant à un athlète condamné pour un crime aussi grave de représenter son pays sur la scène olympique.
Je n’ai pas envie d’applaudir un violeur, c’est tout simplement inacceptable qu’il soit là.
Un spectateur présent au Stade Tour Eiffel
Des Performances Sportives Impactées?
Perturbé par les huées du public, Van De Velde a commis plusieurs fautes lors de ce premier match olympique, envoyant notamment son premier service directement dans le filet. Reste à voir si cette ambiance hostile impactera durablement les performances du duo néerlandais lors de ce tournoi. Une chose est sûre, Steven Van De Velde ne part pas dans les meilleures conditions pour décrocher une médaille à Paris.
D’Autres Cas Similaires
Le cas Van De Velde n’est malheureusement pas isolé dans le monde du sport de haut niveau. Plusieurs athlètes ou entraîneurs ont défrayé la chronique ces dernières années pour des affaires d’agressions sexuelles:
- Le nageur américain Brock Turner, condamné en 2016 à 6 mois de prison pour agression sexuelle.
- L’entraîneur de gymnastique Larry Nassar, condamné en 2018 à 175 ans de prison pour agressions sexuelles sur des gymnastes mineures.
- Le joueur de football Benjamin Mendy, en attente de jugement pour viols et agressions sexuelles.
Ces affaires posent la question de la place à accorder dans le sport à ceux qui se sont rendus coupables de tels actes. Si la rédemption et la réinsertion sont des principes louables, certains crimes ne méritent-ils pas une mise à l’écart définitive de toute forme de compétition et de célébration publique ? C’est tout l’enjeu du débat soulevé par le cas Steven Van De Velde lors de ces Jeux Olympiques de Paris.
