Le 27 juillet 1924 restera à jamais gravé dans les mémoires comme le jour où les Jeux Olympiques de Paris ont pris fin dans une ambiance des plus festives. Après plusieurs semaines de compétitions acharnées, de records battus et d’émotions intenses, l’heure était venue de clôturer en beauté cet événement sportif d’envergure mondiale.
Une dernière épreuve spectaculaire
Avant la cérémonie officielle de clôture, les spectateurs ont eu droit à un ultime moment fort avec le concours d’obstacles équestre au stade de Colombes. Malgré la difficulté technique de l’épreuve, pas moins de 12 000 personnes avaient fait le déplacement pour admirer les prouesses des cavaliers et de leurs montures.
Il y avait beaucoup plus de monde que l’on ne pouvait en espérer. C’est, en effet, que le public a accoutumé d’accorder sa faveur aux champions d’athlétisme et qu’il a souvent dédaigné les subtils artifices de l’équitation.
– Le Figaro, 28 juillet 1924
Cérémonies protocolaires et récompenses
Une fois l’épreuve terminée, place aux cérémonies protocolaires avec la remise des récompenses et la levée des drapeaux. Un moment solennel et chargé d’émotion, particulièrement pour la délégation française qui a décroché la deuxième place au classement général avec un total de 38 médailles dont 13 en or. Une belle performance saluée par la presse de l’époque.
Ce n’est pas mal. Mais espérons que nous ferons mieux pour les prochains Jeux olympiques.
– Le Figaro, 28 juillet 1924
Le discours de clôture du Baron de Coubertin
Puis vint l’heure du discours officiel de clôture, prononcé par le Baron Pierre de Coubertin, président du Comité International Olympique. Dans son allocution, il souligna l’esprit chevaleresque qui a animé les athlètes tout au long de la compétition ainsi que les performances remarquables réalisées sous les yeux ébahis des spectateurs.
Un succès populaire et sportif
Avec des dizaines de records battus et une ferveur populaire au rendez-vous, ces Jeux Olympiques de Paris furent incontestablement un immense succès. Ils ont démontré la capacité de la France à organiser des événements sportifs de grande envergure tout en offrant un spectacle de haute volée. Une expérience unique que les Parisiens ne sont pas prêts d’oublier puisqu’il leur faudra patienter 100 ans avant de revoir la flamme olympique brûler dans la capitale.
En attendant ce moment, les regards se tournent déjà vers Amsterdam qui accueillera la prochaine édition des Jeux en 1928. Les athlètes français auront à cœur d’y briller à nouveau, forts de leurs 21 médailles remportées à Paris. Le défi est lancé !
