Rien ne va plus à la SNCF en ce jour crucial de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. La compagnie ferroviaire française fait face à une vague d’incendies criminels visant à paralyser la circulation de ses trains à grande vitesse sur trois de ses principales lignes : Atlantique, Nord et Est. Des milliers de voyageurs se retrouvent ainsi bloqués dans les gares, notamment à Paris Montparnasse, dans l’incertitude la plus totale quant à leur départ en vacances ou leur arrivée dans la capitale pour assister aux festivités olympiques.
Trois incendies simultanés, un seul objectif
Selon les informations communiquées par la SNCF, trois départs de feu distincts ont été constatés aux abords des voies TGV tôt dans la matinée, sur trois axes majeurs du réseau. Des actes de malveillance qui ont endommagé des installations de signalisation, rendant la circulation des trains impossible en toute sécurité. Conséquence immédiate : des retards allant jusqu’à 1h30 pour les TGV, Ouigo et autres Intercités ainsi que de nombreuses suppressions pures et simples de trains faute de voie disponible.
Il ne s’agit pas d’incidents isolés mais bien d’une attaque coordonnée visant spécifiquement à perturber le trafic en ce jour de coup d’envoi des JO, selon la SNCF. Une situation critique qui pourrait perdurer tout le week-end, le temps pour les équipes techniques de réparer les dégâts.
Nous subissons une attaque massive pour paralyser le réseau et allons malheureusement devoir annuler de nombreux trains.
– Un porte-parole de la SNCF
Le cauchemar des voyageurs bloqués
Dans les gares, c’est la cohue et l’incompréhension qui règnent parmi les milliers de voyageurs pris au piège de ce sabotage ferroviaire à grande échelle. Des familles avec enfants en bas âge, des groupes de touristes étrangers, des spectateurs pressés de rejoindre Paris pour la cérémonie… Tous partagent un sentiment de colère et d’impuissance face à cette situation totalement imprévue.
Sur les panneaux d’affichage, les mentions “retardé” ou “supprimé” se multiplient, plongeant les voyageurs dans la perplexité la plus totale. Certains tentent de se rabattre sur le covoiturage ou les bus, pris d’assaut. D’autres n’ont d’autre choix que de prendre leur mal en patience, sans aucune visibilité sur leur départ effectif.
C’est un cauchemar, on devait arriver à Paris pour le début de la cérémonie ce soir. Nos billets ne seront même pas remboursés. On se sent totalement démunis et en colère !
– Julie, une voyageuse bloquée à Montparnasse
Un contexte sécuritaire renforcé
À la veille de cet événement planétaire que sont les Jeux Olympiques, tous les acteurs du transport étaient pourtant sur le pont pour assurer des conditions optimales d’acheminement des voyageurs. La SNCF avait déployé des moyens supplémentaires pour absorber le pic de voyageurs attendu.
De son côté, le préfet de police de Paris avait renforcé le dispositif de sécurité dans les grandes gares, en prévision des mouvements de foule. Des équipes cynophiles et des patrouilles additionnelles avaient été mobilisées pour prévenir tout incident. Ironie du sort, c’est finalement hors des gares que les actes malveillants ont été perpétrés, prenant tout le monde de court.
Une enquête ouverte, des voyageurs dédommagés
Face à cette crise majeure, le gouvernement a rapidement réagi via son ministre des Transports qui a vivement condamné ces actes criminels. Une enquête a été ouverte pour identifier et interpeller les auteurs de ces incendies volontaires qui font dérailler le début des JO.
La SNCF s’est quant à elle engagée à rembourser ou échanger sans frais tous les billets des voyageurs impactés. Des plateformes téléphoniques et numériques ont été mises en place pour accompagner les clients dans leurs démarches, même si les délais de traitement risquent d’être allongés en raison des dizaines de milliers de demandes simultanées.
Une chose est sûre, ce démarrage chaotique des JO côté transports laissera des traces. Les autorités et l’opinion publique attendent désormais des réponses rapides et des coupables pour ces actes irresponsables qui portent préjudice à l’image de la France et de sa capacité à organiser des événements internationaux majeurs.
