C’est le grand frisson aux Jeux olympiques de Paris 2024 ! Ce jeudi soir, sous les projecteurs du Stade de France, l’équipe de France de rugby à 7 affronte l’Argentine en quarts de finale du tournoi olympique. Les retrouvailles s’annoncent musclées entre ces deux géants du circuit mondial, séparés d’un souffle au classement général et animés par une rivalité électrique.
Bleus et Pumas, destins croisés
Depuis plusieurs saisons, Français et Argentins règnent sur la planète du rugby à 7. Leaders incontestés du classement mondial, les “Pumas” ont trusté les victoires cette année, décrochant trois étapes du circuit international, quand les Bleus n’en glanaient qu’une. Mais les protégés de Jérôme Daret ont pris une revanche éclatante en s’imposant en finale face à ces mêmes Argentins lors de l’ultime étape à Madrid.
On a quelques matches de retard face à eux, ils nous ont fauché l’air sous le pied des fois sur des scénarios de match improbables. Là on est à la maison, on aura envie de leur appuyer sur la tête.
Jérôme Daret, sélectionneur de l’équipe de France de rugby à 7
Une rivalité qui transcende le terrain
Au-delà d’une concurrence sportive, c’est une véritable guerre psychologique qui se joue entre les deux formations. “Il y a déjà une guerre psychologique qui a été entamée, confie Stephen Parez-Edo, joueur expérimenté des Bleus. Sur le terrain, ça va être très physique et c’est celui qui en voudra le plus qui l’emportera”. En effet, derrière les sourires et les accolades, chaque équipe est prête à tout pour dominer l’autre.
On est très amis, en dehors du terrain on s’entend très bien. Après, c’est comme avec les Fidjiens, on est très copains à côté mais s’ils peuvent de décapiter la tête sur le terrain, ils le font !
Stephen Parez-Edo, joueur de l’équipe de France de rugby à 7
Sifflets contre chants : ambiance électrique au Stade de France
À l’instar de cette rivalité exacerbée, l’ambiance promet d’être survoltée dans les travées du Stade de France. Si les Bleus peuvent compter sur le soutien indéfectible de leur public, les Argentins sont quant à eux copieusement sifflés et hués à chacune de leurs apparitions, en raison des récents débordements des footballeurs argentins.
J’espère que le stade va pouvoir nous aider. Je sais que les Argentins sont sanguins. Quand on les hue et qu’ils se sentent rejetés, cela peut devenir une force pour eux.
Stephen Parez-Edo
Une chose est sûre, les joueurs ne retiendront pas leurs coups sur la pelouse. “On ne manquera pas l’occasion d’appuyer un plaquage s’il le faut !”, prévient malicieusement Parez-Edo. Rendez-vous ce soir pour un quart de finale qui s’annonce déjà légendaire.
