Le cas Melvyn Jaminet secoue le monde du rugby français. L’arrière international du RC Toulon a suscité l’indignation en tenant des propos racistes début juillet, alors qu’il était en tournée en Argentine avec les Bleus. Dans une vidéo postée sur Instagram, on l’entendait dire : « le premier Arabe que je croise, je lui mets un coup de casque ». Des mots qui lui ont valu une exclusion immédiate du XV de France et un signalement de la FFR au procureur de la République.
Le RCT fait le pari de la rédemption
Face à ce dérapage, les dirigeants du RCT ont reçu Melvyn Jaminet ce mardi. Si le club varois « réexprime sa ferme condamnation des propos à caractère raciste », il semble néanmoins enclin à donner une seconde chance à son joueur de 25 ans. Dans un communiqué, le RCT affirme « croire en la possibilité de rédemption de Melvyn Jaminet » et être « prêt à l’accompagner dans ce processus ». Une main tendue, assortie cependant de sanctions qui restent à déterminer « dans les prochains jours ».
Un choix qui interroge
La position du RC Toulon ne manque pas de faire réagir. Si certains saluent la volonté de ne pas lâcher le joueur et de l’aider à évoluer positivement, d’autres s’étonnent de cette relative clémence. Les propos tenus par Melvyn Jaminet, même sortis de leur contexte comme l’affirme son avocat, restent d’une extrême gravité. Est-il vraiment possible de passer l’éponge et de continuer comme si de rien n’était ?
De tels comportements sont inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre club, du rugby, et de la société.
– RC Toulon
Les valeurs du rugby en question
Au-delà du cas individuel, c’est bien l’image du rugby et du sport en général qui est écornée par ce type de dérapages. Régulièrement, des affaires de racisme, de sexisme ou d’homophobie viennent ternir les valeurs d’unité, de respect et de fairplay prônées sur les terrains. Si la volonté de pardon et de réhabilitation est louable, elle ne doit pas se faire au détriment d’une sanction forte et claire. C’est tout le défi auquel est confronté le RC Toulon, tiraillé entre son attachement à son joueur et son devoir d’exemplarité.
La FFR aura le dernier mot
Reste maintenant à connaître la décision de la commission de discipline de la FFR, qui entendra Melvyn Jaminet ce vendredi. En fonction de la sanction prononcée, l’avenir de l’arrière sous le maillot rouge et noir pourrait être plus ou moins compromis. Une chose est sûre, cette affaire laissera des traces et met en lumière le travail qu’il reste à accomplir pour éradiquer toute forme de discrimination dans le rugby et le sport en général. La route est encore longue.
La position du RC Toulon ne manque pas de faire réagir. Si certains saluent la volonté de ne pas lâcher le joueur et de l’aider à évoluer positivement, d’autres s’étonnent de cette relative clémence. Les propos tenus par Melvyn Jaminet, même sortis de leur contexte comme l’affirme son avocat, restent d’une extrême gravité. Est-il vraiment possible de passer l’éponge et de continuer comme si de rien n’était ?
De tels comportements sont inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre club, du rugby, et de la société.
– RC Toulon
Les valeurs du rugby en question
Au-delà du cas individuel, c’est bien l’image du rugby et du sport en général qui est écornée par ce type de dérapages. Régulièrement, des affaires de racisme, de sexisme ou d’homophobie viennent ternir les valeurs d’unité, de respect et de fairplay prônées sur les terrains. Si la volonté de pardon et de réhabilitation est louable, elle ne doit pas se faire au détriment d’une sanction forte et claire. C’est tout le défi auquel est confronté le RC Toulon, tiraillé entre son attachement à son joueur et son devoir d’exemplarité.
La FFR aura le dernier mot
Reste maintenant à connaître la décision de la commission de discipline de la FFR, qui entendra Melvyn Jaminet ce vendredi. En fonction de la sanction prononcée, l’avenir de l’arrière sous le maillot rouge et noir pourrait être plus ou moins compromis. Une chose est sûre, cette affaire laissera des traces et met en lumière le travail qu’il reste à accomplir pour éradiquer toute forme de discrimination dans le rugby et le sport en général. La route est encore longue.