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Investiture Démocrate: Kamala Harris Seule Candidate

Alors que Joe Biden a finalement renoncé à se représenter, sa vice-présidente Kamala Harris fait figure de favorite pour l'investiture démocrate à moins de 4 mois de l'élection présidentielle américaine. Mais le processus de désignation par les délégués pourrait...

Une course contre la montre est engagée chez les démocrates américains. Depuis l’annonce choc du retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche, le parti doit en effet se trouver un nouveau champion en un temps record pour affronter Donald Trump en novembre prochain. À ce jeu, une favorite se dégage d’ores et déjà : la vice-présidente sortante Kamala Harris.

Kamala Harris en pole position

Dès le désistement de Joe Biden entériné, Kamala Harris s’est logiquement positionnée pour prendre la relève et porter les couleurs démocrates face au candidat républicain. Elle a ainsi rapidement déclaré sur X (ex-Twitter) : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unir le Parti démocrate et notre nation afin de vaincre Donald Trump et son Projet extrême 2025 ».

La vice-présidente sortante âgée de 59 ans peut s’appuyer sur de solides soutiens au sein de son camp. De nombreuses figures démocrates lui ont en effet très vite apporté leur parrainage. C’est notamment le cas des gouverneurs de Pennsylvanie Josh Shapiro et du Michigan Gretchen Whitmer, qui estiment que Kamala Harris représente le meilleur atout pour battre Trump.

Un avantage financier important

Outre ces appuis politiques de poids, l’ancienne sénatrice de Californie dispose d’un avantage financier de taille. En tant qu’ex-colistière de Joe Biden, elle récupère en effet les 96 millions de dollars amassés par le président sortant. De plus, sa campagne affirme avoir récolté pas moins de 81 millions de dollars supplémentaires en seulement 24 heures après l’annonce de sa candidature.

Pas de rival… pour l’instant

Pour l’heure, aucune autre personnalité démocrate d’envergure ne s’est lancée dans la course à l’investiture face à Kamala Harris. Des noms circulent bien comme ceux du gouverneur californien Gavin Newsom ou du secrétaire aux Transports Pete Buttigieg, mais aucun n’a pour le moment acté sa candidature. De quoi faciliter la tâche de la vice-présidente dans sa quête de la nomination.

Un processus de désignation éclair

Les démocrates sont confrontés à un défi de taille : désigner leur candidat à la présidentielle en moins de 4 mois. Un sprint jusqu’à la convention d’investiture prévue du 19 au 22 août prochain à Chicago. Près de 4000 délégués doivent s’y réunir pour élire le nouveau champion du parti lors d’un vote.

Pour accélérer le processus, un scrutin virtuel des délégués pourrait avoir lieu dès la première semaine d’août, avant une validation formelle à la convention. L’idée est de permettre au candidat désigné de se mettre rapidement en ordre de bataille pour la campagne éclair qui s’annonce.

Un processus transparent et discipliné sera entrepris pour aller de l’avant, en tant que Parti démocrate uni, avec un candidat qui peut battre Donald Trump.

– Jaime Harrisson, président du parti démocrate

La menace d’une convention “ouverte”

Si aucun vote n’est organisé en amont, les démocrates pourraient se retrouver avec une convention dite “ouverte”. Chaque délégué serait alors libre de voter pour le candidat de son choix. Un scénario propice aux coups bas et aux alliances de dernière minute qui pourrait profiter à un outsider.

Ce type de convention n’a plus eu lieu depuis des décennies. Il avait notamment fallu pas moins de 103 tours de scrutin pour désigner le candidat démocrate en 1924 ! Un record qu’aucun parti ne souhaite égaler cette année alors que le temps presse…

Conclusion

Lancée dans une course effrénée pour l’investiture, Kamala Harris part avec une belle longueur d’avance sur ses potentiels rivaux démocrates. Adoubée par de nombreux ténors du parti et disposant de moyens financiers colossaux, elle pourrait être rapidement plébiscitée par les délégués. À condition qu’aucun prétendant surprise ne vienne jouer les trouble-fêtes et ne transforme la convention de Chicago en théâtre d’intrigues politiques comme l’histoire en a connu par le passé. Réponse d’ici quelques semaines…

Pour l’heure, aucune autre personnalité démocrate d’envergure ne s’est lancée dans la course à l’investiture face à Kamala Harris. Des noms circulent bien comme ceux du gouverneur californien Gavin Newsom ou du secrétaire aux Transports Pete Buttigieg, mais aucun n’a pour le moment acté sa candidature. De quoi faciliter la tâche de la vice-présidente dans sa quête de la nomination.

Un processus de désignation éclair

Les démocrates sont confrontés à un défi de taille : désigner leur candidat à la présidentielle en moins de 4 mois. Un sprint jusqu’à la convention d’investiture prévue du 19 au 22 août prochain à Chicago. Près de 4000 délégués doivent s’y réunir pour élire le nouveau champion du parti lors d’un vote.

Pour accélérer le processus, un scrutin virtuel des délégués pourrait avoir lieu dès la première semaine d’août, avant une validation formelle à la convention. L’idée est de permettre au candidat désigné de se mettre rapidement en ordre de bataille pour la campagne éclair qui s’annonce.

Un processus transparent et discipliné sera entrepris pour aller de l’avant, en tant que Parti démocrate uni, avec un candidat qui peut battre Donald Trump.

– Jaime Harrisson, président du parti démocrate

La menace d’une convention “ouverte”

Si aucun vote n’est organisé en amont, les démocrates pourraient se retrouver avec une convention dite “ouverte”. Chaque délégué serait alors libre de voter pour le candidat de son choix. Un scénario propice aux coups bas et aux alliances de dernière minute qui pourrait profiter à un outsider.

Ce type de convention n’a plus eu lieu depuis des décennies. Il avait notamment fallu pas moins de 103 tours de scrutin pour désigner le candidat démocrate en 1924 ! Un record qu’aucun parti ne souhaite égaler cette année alors que le temps presse…

Conclusion

Lancée dans une course effrénée pour l’investiture, Kamala Harris part avec une belle longueur d’avance sur ses potentiels rivaux démocrates. Adoubée par de nombreux ténors du parti et disposant de moyens financiers colossaux, elle pourrait être rapidement plébiscitée par les délégués. À condition qu’aucun prétendant surprise ne vienne jouer les trouble-fêtes et ne transforme la convention de Chicago en théâtre d’intrigues politiques comme l’histoire en a connu par le passé. Réponse d’ici quelques semaines…

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