À seulement cinq jours du coup d’envoi des épreuves olympiques de gymnastique, c’est une nouvelle qui fait l’effet d’une bombe dans le monde du sport français. Djenna Laroui, jeune gymnaste de 19 ans pressentie comme remplaçante de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, a été contrôlée positive à un produit interdit et se voit infliger une suspension de six mois par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
C’est lors des Championnats de France Elite de gymnastique artistique qui se déroulaient à Lyon le 7 juin dernier que le couperet est tombé. Un contrôle antidopage mené par l’AFLD sur Djenna Laroui a révélé la présence de salbutamol, un médicament généralement utilisé pour traiter l’asthme. La Fédération française de gymnastique, qui affirme être “convaincue de la bonne foi de sa gymnaste”, a tenu à apporter des précisions sur cette affaire.
Une prescription médicale “ambiguë” en cause
Si la jeune athlète ne nie pas avoir eu recours à ce traitement, sa défense met en avant le fait qu’elle aurait été “induite en erreur” par une ordonnance médicale jugée “ambiguë”. Djenna Laroui assure n’avoir eu aucune intention de tricher ou de se doper, mais l’AFLD a estimé que le degré de faute pouvait être considéré comme “léger”, ce qui n’a toutefois pas permis à la gymnaste d’échapper à une sanction.
Six mois de suspension dont quatre et demi sans entraînement
La peine prononcée à l’encontre de Djenna Laroui est lourde de conséquences pour sa carrière. Suspendue de toute compétition pour une durée de six mois, elle se voit également interdire de pratiquer la gymnastique à l’entraînement pendant quatre mois et demi. Un coup dur pour celle qui avait déjà décroché sa place de remplaçante au sein de l’équipe de France médaillée de bronze aux derniers Championnats du monde en 2023 à Anvers.
L’ombre du dopage plane sur les JO de Paris 2024
Cette affaire vient ternir l’image de la gymnastique française à quelques jours seulement de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si la Fédération se veut rassurante en affirmant croire en l’honnêteté de sa gymnaste, il n’en demeure pas moins que ce genre de polémique n’est jamais bon à prendre à l’aube d’un tel événement planétaire. La lutte antidopage reste plus que jamais un enjeu majeur du sport de haut niveau, et les autorités compétentes ne manqueront pas de redoubler de vigilance tout au long de la quinzaine olympique.
“Le contrôle effectué par l’AFLD sur Djenna Laroui lors des Championnats de France Elite de gymnastique artistique à Lyon le 7 juin dernier s’est révélé positif au salbutamol.”
Fédération Française de Gymnastique
Vers un renforcement des contrôles pendant les JO ?
Alors que les projecteurs du monde entier seront braqués sur la capitale française durant les prochaines semaines, il y a fort à parier que les instances antidopage ne lésineront pas sur les moyens pour traquer la moindre trace de tricherie. Des contrôles inopinés en plus grand nombre, des analyses toujours plus poussées… Tout sera mis en œuvre pour préserver l’équité des compétitions et l’éthique sportive. Le cas de Djenna Laroui sonnera à n’en pas douter comme un avertissement pour l’ensemble de la délégation française et plus largement pour tous les athlètes présents.
Dans un contexte où le soupçon est devenu roi, la parole des sportifs ne suffit malheureusement plus à les dédouaner. Même si, comme le souligne la Fédération, “L’AFLD a considéré que le degré de faute pouvait être regardé comme léger”, le principe de précaution prévaut. Et c’est désormais à Djenna Laroui de prouver sa bonne foi en se soumettant à sa sanction avec dignité et en préparant minutieusement son retour sur les agrès. L’avenir nous dira si cette mésaventure n’était qu’un simple accident de parcours ou si elle aura des répercussions plus profondes sur sa prometteuse carrière.
Si la jeune athlète ne nie pas avoir eu recours à ce traitement, sa défense met en avant le fait qu’elle aurait été “induite en erreur” par une ordonnance médicale jugée “ambiguë”. Djenna Laroui assure n’avoir eu aucune intention de tricher ou de se doper, mais l’AFLD a estimé que le degré de faute pouvait être considéré comme “léger”, ce qui n’a toutefois pas permis à la gymnaste d’échapper à une sanction.
Six mois de suspension dont quatre et demi sans entraînement
La peine prononcée à l’encontre de Djenna Laroui est lourde de conséquences pour sa carrière. Suspendue de toute compétition pour une durée de six mois, elle se voit également interdire de pratiquer la gymnastique à l’entraînement pendant quatre mois et demi. Un coup dur pour celle qui avait déjà décroché sa place de remplaçante au sein de l’équipe de France médaillée de bronze aux derniers Championnats du monde en 2023 à Anvers.
L’ombre du dopage plane sur les JO de Paris 2024
Cette affaire vient ternir l’image de la gymnastique française à quelques jours seulement de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si la Fédération se veut rassurante en affirmant croire en l’honnêteté de sa gymnaste, il n’en demeure pas moins que ce genre de polémique n’est jamais bon à prendre à l’aube d’un tel événement planétaire. La lutte antidopage reste plus que jamais un enjeu majeur du sport de haut niveau, et les autorités compétentes ne manqueront pas de redoubler de vigilance tout au long de la quinzaine olympique.
“Le contrôle effectué par l’AFLD sur Djenna Laroui lors des Championnats de France Elite de gymnastique artistique à Lyon le 7 juin dernier s’est révélé positif au salbutamol.”
Fédération Française de Gymnastique
Vers un renforcement des contrôles pendant les JO ?
Alors que les projecteurs du monde entier seront braqués sur la capitale française durant les prochaines semaines, il y a fort à parier que les instances antidopage ne lésineront pas sur les moyens pour traquer la moindre trace de tricherie. Des contrôles inopinés en plus grand nombre, des analyses toujours plus poussées… Tout sera mis en œuvre pour préserver l’équité des compétitions et l’éthique sportive. Le cas de Djenna Laroui sonnera à n’en pas douter comme un avertissement pour l’ensemble de la délégation française et plus largement pour tous les athlètes présents.
Dans un contexte où le soupçon est devenu roi, la parole des sportifs ne suffit malheureusement plus à les dédouaner. Même si, comme le souligne la Fédération, “L’AFLD a considéré que le degré de faute pouvait être regardé comme léger”, le principe de précaution prévaut. Et c’est désormais à Djenna Laroui de prouver sa bonne foi en se soumettant à sa sanction avec dignité et en préparant minutieusement son retour sur les agrès. L’avenir nous dira si cette mésaventure n’était qu’un simple accident de parcours ou si elle aura des répercussions plus profondes sur sa prometteuse carrière.