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Réactions Internationales Suite au Retrait de Biden

Le monde réagit au séisme politique américain : Joe Biden renonce à un second mandat, laissant le champ libre à ses opposants républicains. Découvrez les réactions de dirigeants du monde entier face à ce tournant...

L’annonce du président américain Joe Biden de ne pas se représenter pour un second mandat en 2024 a provoqué une vague de réactions aux quatre coins du globe. De la Russie à Israël en passant par l’Europe, les dirigeants expriment leur stupeur et s’interrogent sur les conséquences géopolitiques de ce séisme politique outre-Atlantique.

La Maison Blanche face à un tournant historique

C’est une petite phrase prononcée ce dimanche qui a eu l’effet d’une bombe : Joe Biden, 80 ans, renonce à briguer sa réélection en 2024. En cause, son âge avancé et une santé fragile, mais aussi la montée en puissance d’un camp républicain revigoré par la perspective d’un retour de Donald Trump.

Dans une lettre adressée aux Américains, le locataire de la Maison Blanche a justifié son choix par sa volonté de “passer le flambeau” à une nouvelle génération. Un aveu d’impuissance face à un Parti démocrate en plein doute, qui doit désormais se trouver un nouveau champion pour contrer l’ancien président républicain.

Le Kremlin “attentif”, Israël remercie un “ami”

Au Kremlin, on se montre “attentif” à ce bouleversement, sans pour autant pavoiser. Le porte-parole Dmitri Peskov appelle à la prudence, soulignant qu'”il reste encore 4 mois” avant l’élection et que “beaucoup de choses peuvent changer”. Moscou, en froid avec Washington sur le dossier ukrainien, espère secrètement un apaisement des relations en cas d’alternance.

Réaction toute autre en Israël, où le président Isaac Herzog a tenu à remercier chaleureusement Joe Biden pour “son amitié et son soutien indéfectible”. Qualifiant le dirigeant démocrate de “véritable allié du peuple juif”, il a salué en lui un “symbole du lien” unissant les deux pays.

L’Europe entre inquiétude et hommages appuyés

Du côté des capitales européennes, c’est un mélange de surprise et de dépit qui domine. À Berlin, le chancelier Olaf Scholz a rendu un vibrant hommage à celui qui a “accompli beaucoup de choses”, estimant que sa décision “mérite le respect”. Même son de cloche à Londres, où le Premier ministre Keir Starmer dit “comprendre” ce choix guidé par l’intérêt des Américains.

Je connais le président Biden depuis des années. C’est un grand homme, et tout ce qu’il fait est guidé par l’amour qu’il porte à son pays.

Justin Trudeau, Premier ministre canadien

Mais dans les coulisses bruxelloises, l’inquiétude pointe face aux tensions diplomatiques qui s’annoncent, sur fond de compétition économique exacerbée et de guerre commerciale latente. Joe Biden, chantre du multilatéralisme, laisse un grand vide que ses partenaires occidentaux peineront à combler.

L’Ukraine s’alarme, Maduro ironise

À Kiev aussi, la nouvelle a fait l’effet d’une douche froide. Le président Volodymyr Zelensky a remercié son homologue américain pour son engagement à ses côtés contre “l’agression russe”, tout en espérant que le “leadership américain” perdurera pour empêcher le “mal” de triompher.

Réaction plus inattendue du président vénézuélien Nicolas Maduro, qui s’est fendu d’un commentaire ironique sur cette décision “juste et sensée”. Estimant que Biden avait fait le choix de “sa santé et de sa famille” plutôt que celui “de son pays”, il a profité de l’occasion pour régler ses comptes avec Washington.

2024, une élection présidentielle américaine à haut risque

Au-delà des réactions internationales, c’est bien sûr aux États-Unis que l’onde de choc est la plus forte. Avec ce retrait surprise de Joe Biden, la voie semble toute tracée pour un retour en force des républicains, Donald Trump en tête. Un scénario qui fait frémir l’aile gauche du Parti démocrate.

Déjà, la course à l’investiture s’accélère dans les deux camps, avec son lot de surprises et de coups bas. Mais une certitude se dessine : l’élection de 2024 sera plus que jamais un référendum pour ou contre “l’Amérique de Trump”. Quel visage aura la première puissance mondiale au soir du 3 novembre ? Le monde retient son souffle.

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