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Yémen : Hodeida Frappée, les Houthis Pointent Israël du Doigt

La ville yéménite de Hodeida a été la cible de frappes aériennes ce samedi. Les rebelles Houthis, qui contrôlent la ville, accusent Israël d'être derrière les bombardements, faisant monter d'un cran les tensions dans la région. Mais qu'en est-il vraiment ? Décryptage d'une situation explosive au Moyen-Orient...

En ce samedi de juillet, la ville portuaire de Hodeida, dans l’ouest du Yémen, s’est réveillée sous les bombes. De puissantes explosions ont secoué les installations pétrolières, faisant un nombre encore indéterminé de victimes selon le ministère de la Santé des Houthis, ces rebelles qui contrôlent une large partie du pays, dont Hodeida. Mais au-delà du bilan humain, c’est l’identité des responsables présumés de ce bombardement qui fait monter la tension d’un cran supplémentaire dans une région déjà à vif.

Israël dans le viseur des Houthis

Car pour les Houthis, le coupable est tout désigné : Israël. C’est ce qu’a affirmé sans détour leur ministère dans un communiqué, évoquant «les raids de l’ennemi israélien sur les installations de stockage de pétrole dans le port de Hodeida». Une accusation lourde de sens dans le contexte actuel, alors que les tensions sont vives entre Israël et les Palestiniens, notamment dans la bande de Gaza.

Une solidarité affichée avec les Palestiniens

Justement, les Houthis avaient revendiqué la veille une attaque de drone contre Israël, présentée comme un acte de solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Un geste fort mais pas isolé, puisque depuis novembre dernier, les rebelles yéménites multiplient les attaques contre des navires marchands accusés d’être liés à l’État hébreu, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

Les attaques des Houthis ont fait grimper les coûts d’assurance, incitant de nombreux transporteurs maritimes à naviguer par la pointe sud de l’Afrique, une route beaucoup plus longue.

Correspondant AFP à Hodeida

Riposte américaine

Face à cette menace, les États-Unis, alliés d’Israël, ne sont pas restés les bras croisés. Dès décembre, ils ont mis en place une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique. Et depuis janvier, avec l’aide du Royaume-Uni, ils ont lancé de nombreuses frappes contre les positions des Houthis au Yémen.

Mais malgré cette pression, les rebelles ne semblent pas prêts à désarmer, comme en témoigne l’attaque de samedi contre Hodeida. Une escalade qui fait craindre une internationalisation encore plus grande du conflit yéménite, déjà dévastateur, et une déstabilisation accrue de l’ensemble du Moyen-Orient.

Inquiétudes pour l’avenir

Car au-delà des considérations stratégiques, ce sont bien les populations civiles qui paient le plus lourd tribut de ces affrontements à répétition. Hodeida, ville portuaire clé pour l’acheminement de l’aide humanitaire, est particulièrement touchée. Et dans un pays déjà meurtri par des années de guerre, de famine et de maladies, chaque nouvelle frappe apparaît comme un coup de plus porté à un peuple à genoux.

Reste à savoir maintenant si la communauté internationale saura trouver les moyens diplomatiques de faire baisser la tension, avant qu’un embrasement généralisé ne devienne inévitable. Un défi de taille, alors que les belligérants campent sur leurs positions et que les intérêts géopolitiques divergents des puissances régionales et mondiales compliquent toute recherche de compromis. L’avenir du Yémen, et peut-être de toute la région, en dépend.

Face à cette menace, les États-Unis, alliés d’Israël, ne sont pas restés les bras croisés. Dès décembre, ils ont mis en place une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique. Et depuis janvier, avec l’aide du Royaume-Uni, ils ont lancé de nombreuses frappes contre les positions des Houthis au Yémen.

Mais malgré cette pression, les rebelles ne semblent pas prêts à désarmer, comme en témoigne l’attaque de samedi contre Hodeida. Une escalade qui fait craindre une internationalisation encore plus grande du conflit yéménite, déjà dévastateur, et une déstabilisation accrue de l’ensemble du Moyen-Orient.

Inquiétudes pour l’avenir

Car au-delà des considérations stratégiques, ce sont bien les populations civiles qui paient le plus lourd tribut de ces affrontements à répétition. Hodeida, ville portuaire clé pour l’acheminement de l’aide humanitaire, est particulièrement touchée. Et dans un pays déjà meurtri par des années de guerre, de famine et de maladies, chaque nouvelle frappe apparaît comme un coup de plus porté à un peuple à genoux.

Reste à savoir maintenant si la communauté internationale saura trouver les moyens diplomatiques de faire baisser la tension, avant qu’un embrasement généralisé ne devienne inévitable. Un défi de taille, alors que les belligérants campent sur leurs positions et que les intérêts géopolitiques divergents des puissances régionales et mondiales compliquent toute recherche de compromis. L’avenir du Yémen, et peut-être de toute la région, en dépend.

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